Avortement sécurisé selon la loi : La SOGOB forme pour la transformation des attitudes

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La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) tient du 12 au 14 juin 2024 à Ziniaré, capitale du Plateau-central, un atelier de formation en clarification des valeurs pour la transformation des attitudes (CVTA). Cet atelier a été initié au profit de 40 membres des ordres professionnels de santé et des sociétés savantes sur l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi (ISG/SL) du Burkina Faso.  

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Plus de 30 ans après la mise en œuvre des Soins Après Avortements (SAA) au Burkina Faso, les avortements à risque constituent la 4e cause directe des décès maternels au Burkina Faso.

Un constat qui alarme la Société des gynécologues et Obstétriciens du Burkina (SOGOB). Aussi, ils ont voulu à travers un atelier, former les participants en clarification des valeurs pour la transformation des attitudes (CVTA) en matière de santé sexuelle et reproductive conformément à la législation en vigueur au Burkina Faso.

In fine, selon le Pr Charlemagne Ouédraogo, président de la SOGOB, il s’agit de clarifier les valeurs des participants afin d’obtenir d’eux une transformation de leurs attitudes face à l’interruption sécurisée de grossesses, selon la loi au Burkina Faso.

Cette loi, a-t-il rappelé, “autorise l’interruption sécurisée de grossesse, selon certaines conditions. Lorsque la femme est victime d’un viol, lorsque nous sommes dans une situation où la poursuite de la grossesse mettra en péril la vie de la mère, lorsque nous sommes en face d’une malformation incompatible avec la vie”. Une loi, s’est-il désolé, malheureusement méconnue par certains agents de santé, et même des victimes.

Pr Charlemagne Ouédraogo, président de la SOGOB

Aussi, c’est la raison pour laquelle a-t-il avoué, la SOGOB s’est engagée aux côtés du ministère en charge de la Santé “pour faire en sorte que l’ensemble des acteurs puissent être informés afin que les personnes victimes puissent profiter de cette loi que le Burkina Faso met à leur disposition”. Cela “afin d’éviter les issues dramatiques des avortements clandestins”, a souligné le Pr Charlemagne Ouédraogo.

Ainsi, pour cet atelier, deux expertes à savoir une gynécologue et une magistrate sont chargées d’outiller les participants. À l’issue de l’atelier, il est attendu des participants une connaissance du concept de la santé sexuelle et reproductive (SSR), la connaissance de la situation de la SSR au Burkina Faso, la connaissance des droits en SSR au Burkina Faso.

Enfin, à l’issue de cet atelier, les participants devront avoir reçu une clarification des valeurs sur la SSR.

Hamadou Ouédraogo 

Burkina 24

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