Lutte contre la corruption au Burkina Faso : Atiana Serge Oulon et Jean-Baptiste Bouda sont les lauréats de la 21e édition du PLAC

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Le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC) a primé les lauréats de la 21ème édition du Prix de la Lutte anti-corruption (PLAC) ce samedi 29 juin 2024. Ce prix récompense les journalistes qui se sont distingués dans la lutte contre la corruption à travers leurs œuvres publiées en 2023. En catégorie presse écrite et presse en ligne, le premier prix est revenu au Journaliste Serge Oulon de l’Événement. En catégorie audiovisuelle, le premier prix est revenu à Jean Baptiste Bouda de la radio nationale.

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58 œuvres produites par 15 journalistes issus de 7 médias étaient en lice à cette 21è édition du Prix de la Lutte anti-corruption (PLAC). Elles ont été examinées par un jury composé de 5 membres. Les critères qui ont été considérés sont l’effort (5 points) fourni, la forme ( 5 points) et le fond ( 10 points) de l’article. Ces oeuvres sont passées par une étape de présélection.

Après les différentes étapes, sur les 6 nominés finalistes, 4 prix ont été décernés. Il s’est agi des prix d’encouragement et ceux  des deux lauréats de l’édition. Le premier prix est revenu à Serge Oulon du journal Bimensuel, l’événement concernant la catégorie presse écrite et presse en ligne.

« Le jury note une diminution du nombre d’œuvres en compétition pour cette édition. Il déplore le manque de production féminine et une très faible participation dans la catégorie audiovisuel. A cet effet il invite les différents rédactions à encourager les productions», a fait savoir Adama Nabaloum, membre du jury.

Jean Bouda lauréat 2024 du Prix de la Lutte anti-corruption (PLAC)

Dans la catégorie audiovisuel, le premier prix a été décerné en radio. Il est revenu à Jean Baptiste Bouda de la radio nationale avec son œuvre « Infrastructures routières au Burkina Faso : La route Sakoinsé-Koudougou, l’échec de trop ». Un article qu’il a déclaré avoir écrit après un constat amer de la dégradation de la route en moins de 6 mois après sa réalisation.

En 2023, le jury avait reçu 87 oeuvres contre 58 oeuvres en 2024. Une situation que le secrétaire exécutif du Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC), Sagado Nacanabo a imputée aux différentes «restrictions des libertés individuelles et d’expression».

Donc par ce prix, il s’agit de saluer le mérite d’un corps qui participe à l’assainissement de la gouvernance nationale. A l’occasion il a appelé a accorder plus de liberté à la presse nationale pour qu’elle puisse jouer son rôle de dénonciateur.

Sagado Nacanabo secrétaire exécutif du REN-LAC

«Le libre droit de regard des journalistes doit être respecté lorsque ceux-ci enquêtent sur des malversations. Il en est de même pour ce qui concerne leur liberté d’expression lorsqu’ils rendent compte des actes de mal gouvernance et de malversations aux citoyens. Ce rôle de la presse n’est, malheureusement, pas accepté par les pouvoirs publics dans plusieurs pays», a conclu le secrétaire exécutif.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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