Santé sexuelle et reproductive : Des journalistes plaident pour une amélioration des droits des adolescents

publicite

Le Centre de recherche sur la population et la santé en Afrique (APHRC) et l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) ont tenu une session de dialogue avec une vingtaine de journalistes sur les droits en santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes le vendredi 29 décembre 2024 à Ouagadougou. 

La suite après cette publicité

Le Centre de recherche sur la population et la santé en Afrique (APHRC) en initiant le dialogue entre personnes ressources qui interviennent dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive s’est fixé pour objectif d’aboutir à une inclusion sociale, mais aussi une amélioration de l’accès à la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents.

C’est du moins ce qu’a expliqué Ramatou Ouédraogo anthropologue, chercheur au Centre africain de recherche en santé et population. « C’est une problématique majeure et qui le plus souvent aboutit à des grossesses non désirées et non planifiées avec les conséquences que nous tous nous savons sur les trajectoires de vie de ces filles là quand elles décident de garder la grossesse ou bien des avortements non sécurisés dont on connaît aussi les expériences au niveau du pays », a-t-elle soutenu.

Ramatou Ouédraogo anthropologue, chercheur au Centre africain de recherche en santé et population
Ramatou Ouédraogo anthropologue, chercheur au Centre africain de recherche en santé et population

Par ailleurs, Ramatou Ouédraogo a souligné que le Centre de recherche sur la population et la santé en Afrique (APHRC) en collaboration avec l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a diligenté une étude en 2021 qui a porté sur les conditions de vie de l’impact de la grossesse sur les adolescentes afin d’améliorer les conditions de vie de ces adolescentes enceintes et mères.

Lire aussi : Burkina : Des journalistes à l’école de la communication scientifique 

A l’en croire, les résultats de l’étude ont révélé les conditions difficiles des adolescentes enceintes et mères dans la société. « C’est un tableau que je vais appeler désolant parce qu’on a vu que ces adolescentes-là à cause de la grossesse se retrouvaient exclues, subissaient le jugement, la condamnation de la société et certaines se retrouvaient dans la rue, dans les centres d’accueil.

Et pour celles qui étaient à l’école qui étaient scolarisées on a vu aussi que ça aboutit à une déscolarisation à cause de la grossesse, à cause ces exclusions et dans certains cas des parents qui refusent les frais de scolarisation à cause de la grossesse », a-t-elle déploré.

Toutefois, Ramatou Ouédraogo a dit espérer que le dialogue entre les différentes parties prenantes et les Hommes de médias aboutisse à un plaidoyer pour améliorer les conditions d’accès aux services de ces jeunes et adolescentes qui se retrouvent enceintes.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×