Sareen Malik : « L’ONEA est un très bon modèle à suivre »
L’atelier d’échanges et de renforcement des collectifs africains de la société civile eau et assainissement organisé par le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) a commencé ce lundi 19 février 2018 à Ouagadougou. Les participants s’entretiendront trois jours durant sur le rôle du citoyen pour l’accès à l’eau potable.
C’est autour de la thématique « le contrôle citoyen pour l’atteinte de l’Objectif du Développement Durable Eau et Assainissement », que se déroulera le 7e atelier d’échanges et de renforcement des collectifs africains de la société civile du secteur eau et assainissement.
Les objectifs de cet atelier sont, entre autres, de partager les expériences de plaidoyers des collectifs présents, notamment en matière de veille et de contrôle citoyen et de structurer et amplifier les actions de contrôle citoyen pour l’atteinte de l’ODD eau, assainissement et hygiène. Cette 7e édition regroupe une dizaine de pays d’Afrique et d’Europe dont le Bénin, le Kenya, le Mali, le Togo, le Cameroun, le Sénégal, le Ghana, le Burkina, la France, la Guinée.
Durant ces trois jours, les participants à travers des brainstormings, partageront leurs expériences et discuteront autour de la notion de ‘’contrôle citoyen’’. Pour le coordonnateur du SPONG, Sylvestre Tiemtoré, la notion de contrôle citoyen pour l’atteinte des ODD sont d’une part, le suivi des engagements de l’Etat et la participation des citoyens à l’élaboration des programmes parce que « le citoyen doit également veiller à ce que ses préoccupations propres soient prises en compte ». Ainsi, il doit suivre et interpeller les gouvernants lorsque ses besoins ne sont pas pris en compte.
D’autre part, toujours selon Sylvestre Tiemtoré, le contrôle citoyen c’est également amener les citoyens à comprendre que « ce sont eux les patrons et que les gouvernants sont les serviteurs ». En effet selon lui, le citoyen n’a pas que des droits, il a aussi des devoirs. De ce fait, il est important de tenir ce genre de rencontres en ce sens qu’elles « mettent les chefs d’Etat mal à l’aise » et les obligent à tenir leurs engagements.
Pour Sareen Malik de l’ONG Africa Civil Society Network for Water (ANEW), du Kenya, cet atelier d’échanges est le bienvenu parce que le continent africain a besoin de mener des réflexions afin de mettre à la disposition des populations une eau potable. Selon elle, « si l’on travaille à développer le secteur de l’eau, tous les autres secteurs se développeront aisément ».
Aussi, encourage-t-elle le Burkina en ces termes : « le Burkina est un modèle parce que la compagnie d’eau qui est basée à Ouagadougou est reconnue comme un exemple de succès dans tout ce qui est service de l’eau en Afrique. L’ONEA est un très bon modèle à suivre de près».
Cette déclaration vient conforter les services de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina. L’Atelier SPONG prendra fin le 21 février 2018, lors d’une cérémonie où les autorités du pays prendront connaissance de la conclusion de ces trois jours de travaux.
Priscille Jinette BANSE (Stagiaire)
Burkina 24
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