Elections au Burkina Faso : Les acteurs signent un pacte pour bien se conduire
Pour un déroulement apaisé du scrutin couplé de novembre prochain, les candidats à l’élection présidentielle, à la députation nationale, les acteurs de la société civile et les représentants des médias se sont engagés en signant le pacte de bonne conduite, le 26 octobre 2020.
À 5 jours du lancement officiel de la campagne électorale, les différents acteurs politiques, de la société civile et les médias signent le pacte de bonne conduite pour des élections apaisées.
En effet, ce pacte interdit aux candidats à l’élection présidentielle et aux législatives, opposants, majorité ou indépendants à tenir des propos haineux ou stigmatisants. Les candidats sont ainsi appelés à soigner leur langage pendant la période de campagne.
Ils sont aussi appelés à éduquer leurs militants au respect des règles du jeu démocratique, surtout envers les autres candidats.
On connaît bien le rôle que jouent les médias dans une démocratie et surtout en période électorale. À travers ce pacte, ils sont invités, médias publics tout comme privés, à traiter l’information d’une manière impartiale et équitable.
La signature de ce pacte, explique Matthias Tankoano, président du Conseil supérieur de la communication (CSC) a démontré que les Burkinabè ont trouvé leur voie pour conduire leur processus électoral. Il a fait noter qu’il s’agit d’un engagement moral que les différents acteurs ont signé pour policer le discours politique.
Le président du CSC a laissé entendre que sa structure s’engage à accompagner les candidats et les regroupements des partis politiques dans cette optique en travaillant afin qu’au niveau « des médias d’Etat l’égal accès et au niveau des médias privés, l’équilibre de l’information soient respectés« , a-t-il dit.
À travers ce pacte, les candidats s’engagent également à recourir aux organes de gestion de conflits en cas de litige.
Zephirin Diabré, chef de file de l’opposition politique, a salué l’initiative, car dit-il certains comportements qu’affichent certains partis politiques sur le terrain laissent à désirer. Il a relevé aussi certains comportements qui, selon lui, ne sont pas pris en compte. Sur ce point, le candidat de l’UPC évoque la question des partis politiques qui prennent des cartes d’électeurs de militants en promettant des transferts pécuniaires. Selon lui, la signature du pacte ne résout pas tous les problèmes qui y sont liés.
Pour Clément Sawadogo, représentant du président sortant Roch Kaboré, au regard de tout ce qui se passe dans les pays voisins, c’est un honneur que les différents candidats (présidentielle et législatives ) s’engagent à mener une campagne apaisée et civilisée.
Il a confié qu’au niveau des partis politiques de la majorité, ils ont signé un code de bonne conduite qui invite les candidats au respect des règles démocratiques.
Willy SAGBE
Burkina 24
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