Protection de l’enfant : Le train du projet SAVE mis en marche à Ouagadougou

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Le projet « SAVE », une initiative de sauvegarde de l’avenir des enfants, a été officiellement lancé, le jeudi 27 juin 2024 à Ouagadougou. Ce projet a pour objectif de contribuer à la prévention et à la lutte contre le phénomène de l’abandon des enfants au Burkina Faso. SAVE est un projet financé par la Commission pour les Adoptions Internationale (CAI) du gouvernement italien à travers ses branches dont le Centre Italien d’Aide à l’Enfance (CIAI), en collaboration avec le ministère en charge de l’action sociale. Il s’étend sur toute l’étendue du territoire national. 

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La méconnaissance des textes, le manque de synergie entre certains acteurs chargés de la protection de l’enfant, l’absence d’acte de naissance des enfants et bien évidemment l’insécurité qui prévaut au Burkina Faso posent un souci à l’épanouissement des enfants.

C’est pourquoi le Centre Italien d’Aide à l’Enfance (CIAI) en collaboration avec le ministère en charge de l’action sociale a décidé de lancer un projet dénommé SAVE, à travers un atelier le jeudi 27 juin 2024. Cet atelier a également servi de recadrage de ce projet déjà en marche, mais officiellement lancé.

Localisée particulièrement dans le Kadiogo, la province du Boulkiemdé et le Sanguié, SAVE est une initiative qui entend durer 18 mois. Concrètement il vise à appuyer le système d’enregistrement à l’état civil : à former les acteurs clés en termes d’approche aux questions de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) ; à amener les jeunes mères aux bonnes pratiques nutritionnelles et sanitaires de leurs enfants. Les bénéficiaires directs sont prévus au nombre de 27.510 adultes et 38.842 enfants.

Pour Madomba Sanou, représentante pays du CIAI, l’ambition du projet est claire, « contribuer à la prévention et à la lutte contre le phénomène de l’abandon des enfants au Burkina Faso ».  

« La rencontre de ce matin nous permettra de présenter les différentes actions menées dans le cadre du projet par ces partenaires que sont : la Communauté de Sant’ Egidio, Mouvement Shalom Burkina, le Groupe de Volontariat et de Solidarité (GVS), les Nouveaux Horizons pour Vivre l’Adoption (NOVA), le Service Régional pour les Adoptions Internationales de la Région du Piémont (SRAI) et l’ONG Amref health Africa. Elle nous permettra également de développer des échanges sur les mécanismes juridiques et administratifs de prise en charge des enfants privés de famille au Burkina Faso », a-t-elle fait savoir.

En outre, cette rencontre a servi d’occasion pour Madomba Sanou d’inviter les acteurs à une « réelle implication dans les échanges ». Le ministère en charge de l’action sociale, a également emboîté le pas à travers Sidiki Ouédraogo, directeur général de la famille et de l’enfant. Pour lui, le phénomène d’abandon des enfants est une triste réalité aggravée par la crise sécuritaire et humanitaire.

Concernant spécialement la protection des enfants privés de famille, le projet dans sa mise en œuvre veut consolider les compétences de 45 travailleurs sociaux, 80 responsables des Centres d’Accueil des Enfants en Détresse (CAED), 46 femmes représentant les familles d’accueil et étendre l’utilisation du DUDE dans 15 nouveaux CAED.

En rappel, près de 4000 enfants privés de famille sont placés dans des centres d’accueil des enfants en détresse ou dans des familles d’accueil, selon les statistiques recueillies par la direction générale en charge de la famille en 2024. Dans les actions de soutien, selon la direction, 80 enfants ont été adoptés en 2023.

Abdoul Gani BARRY 

Burkina 24 

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