Attaque de Barsologo : Quand deux pièces de 50 F sauvent une jeune dame

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Le directeur général du centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo, Ousmane Néré, accompagné de ses directeurs techniques, du représentant des travailleurs, Naby Nonguema, et de l’incident Manager le Dr Aboubacar Ouattara, sont allés dans les Urgences viscérales et Traumatologiques pour apporter soutien et réconfort aux blessés.

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Dans ces deux Unités, Urgences viscérales et Urgences traumatologiques, la mobilisation du personnel soignant a été sonnée depuis le samedi 24 août 2024, le lendemain des évènements. Chirurgiens, anesthésistes, aides-soignants, infirmiers brancardiers, administratifs de service ou non, dans une synergie d’action ont pu prendre en charge les blessés transférés de Kaya.

« Je suis venu vous féliciter pour le travail abattu, et pour l’organisation mise en place qui a permis de sauver les malades », a dit le Directeur général aux professeurs Maurice Zida et Mamoudou Savadogo, entourés de leurs équipes mobilisées.

Le Directeur général qui avait déjà actionné le dispositif de prise en charge gratuite, autorisée par les autorités, a tenu à recueillir les éventuelles difficultés rencontrées par les praticiens. Aux Urgences traumatologiques, les blessés ont des fractures de membres inférieurs et supérieurs, « on aura besoin des produits sanguins disponibles en quantité pour les prendre un à un dans les blocs », a fait savoir un chirurgien traumatologue.

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Un chirurgien viscéraliste a souhaité que les kits de médicaments soient davantage complets. Sur ce point, le gestionnaire des fonds de solidarité se tient à la disposition des médecins et familles des victimes pour aider à acheter certains médicaments hors de l’hôpital.

Le représentant des travailleurs du CHU-YO, à la suite du directeur général, a salué l’esprit patriotique du personnel et leur sens du sacrifice dans cette situation difficile.

Le chef service des Urgences viscérales a relaté le cas de cette jeune dame sauvée miraculeusement par deux pièces de 50 FCFA qu’elle avait attachées au bout de son pagne noué à sa taille, comme le font généralement les femmes. Une balle a ricoché sur les deux pièces d’argent avant de frôler son abdomen. Sa vie est hors de danger…

Source : Service Communication du CHU-YO

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