L’après-Compaoré : Des étudiants s’interrogent sur l’avenir de l’Université burkinabè
Ecoles et universités ont été fermées du 27 octobre au 2 novembre en raison du vote du projet de loi sur la modification de l’article 37, finalement avorté. Le 3 novembre, les activités scolaires et universitaires sont revenues à la normale. Beaucoup de choses doivent changer, c’est ce que pensent des étudiants à l’Université de Ouagadougou.
Pendant ce temps de fermeture des universités, le régime Compaoré est tombé. Les étudiants ont repris le chemin des amphis.
Visiblement, rien n’a changé. Ce sont toujours les mêmes étudiants qui fréquentent les mêmes amphithéâtres, les mêmes enseignants qui dispensent les mêmes cours, la même administration qui fait le même travail. Mais quand on s’approche des étudiants et qu’on les écoute, on sent ce sentiment de fierté mêlé à l’espoir que chacun nourrit.
Avant la crise, peu d’étudiants étaient favorables à l’ancien régime.
Selon Wibga Somnaila, étudiant en quatrième année de droit, « le divorce des étudiants d’avec le gouvernement de la IVème république ne date pas d’aujourd’hui. Depuis la prise de pouvoir de Blaise Compaoré, les élèves et les étudiants ont été des laissés-pour-compte car vus comme un obstacle à l’exercice du pouvoir. »
C’est alors que la politique privilégiée a été celle de la répression, poursuit-il. Répression systématique de toute contestation et ce en toute impunité : les élèves se souviennent de Flavien Nébié et les étudiants de Dabo Boukary, pour ne citer que ces deux martyrs. Assassinés respectivement en décembre 2006 et en mai 1999, aucune justice n’a été rendue jusqu’alors. Avec la chute du régime Compaoré, des étudiants attendent que justice soit faite.
L’autre aspect des préoccupations des étudiants, c’est la qualité de l’enseignement. Un étudiant de troisième année en sociologie interrogé, pointe un doigt accusateur aux enseignants. Willy David accuse des enseignants de sociologie de négliger la formation des étudiants, notamment « ceux qui passent leur temps à l’extérieur et bafouent ainsi l’avenir des étudiants ».
Ce même étudiant espère aussi que le prochain gouvernement se penchera sur le problème de salle de cours. Cela, dit-il, afin que les jours où deux ou trois promotions se retrouvent devant la même salle ne soit qu’un lointain souvenir.
Par ailleurs, il est reproché à certains enseignants d’exercer comme un monopole sur leur domaine de spécialisation. Ils pourraient prendre leçon de la chute du président et comprendre qu’on ne peut régner en tout temps sans partage, laisse entendre un étudiant. « Les enseignants doivent savoir que leur rôle est de former les étudiants pour qu’ils prennent la relève », soutient pour sa part, Bamogo François, étudiant en deuxième année de médecine.
Les étudiants ont pris part, nombreux, à la lutte pour le départ de l’ancien président. Et c’est sans surprise qu’ils attendent d’avoir « leur part du gâteau ».
Ce que pensent certains étudiants, c’est que l’Etat se trompe de combat en ne prenant pas l’éducation à cœur. Ils pensent comme l’écrivain Pierre Claver Ilboudou que vouloir développer un pays sans commencer par l’éducation, c’est comme vouloir construire une maison en commençant par le toit.
Issouf NASSA (Stagiaire) Burkina24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Ahahaha chacun v sa par!!!!on va s mang? cru ici
LEUR « PART DU GATEAUS »?
OK ! LES ETUDIANTS ONT GAGNE LE DROIT DE GUERIR LEUR PATHOLOGIE CONSUMERISTE
ILS ONT GAGNE LE DROIT DE FAIRE MARCHER LEUR CERVEAU
ILS ONT GAGNE LE DROIT D’ALPHABETISER TOUTE LA POPULATION PAUVRE
ILS ONT GAGNE LE DROIT DE DEVENIR SANKARISTES ET CABRALISTES
MAIS…. AVEC DES DIPLOMES DECHIRES EN PETITS MORCEAUX ET AVEC UN SALAIRE EGAL A CELUI DES AUTRES
il faut plut?t parler d’am?liorer les conditions de vie et d’etude:plus d’amphis, de restos,d’enseignants,de biblioth?ques,de bourses,normalisation des ann?es acad?miques.?a ce n’est pas un gateau.c’est songer ? sa jeunesse.
Ya des gens qui ne veux rien faire qui compte sur le gouvernement , paresser comme ?l?ve ya pas son deux Blaise est partir non on vas voir ici si sa sera mieux qu’avant . Blaise est mieux hoooo mes fr?re je vous jure
Le Burkina est devenu un g?teau,o? chacun ? droit ? sa part ? Foutaise !
Le Faso plus uni sera fort.
Je salue votre plume agile mais je pense en tant que Sociologue-chercheur que vous devez ?viter de citer les noms de vos sources dans de tels articles, au risque de les exposer aux sanctions de leurs Enseignants.
C’est pr partager g?teau qu’ils aillent chez le p?tissier…le Faso n’est PS un g?teau ou l’on doit laisser la chienlit s’installer ….l’?mergence donc la construction du Faso est plus que urgentes….D’ailleurs je ne pense ps que les Etudiants aient parler de partage de gateau……
hey restez dans vos classes laba,etudiez dabord.vous vous croyez ou? Dans une salle de th?atre?
La jeunesse a jou? sa partition point barre. Et l’Etat est une continuit
Le titre est vraiment inappropri? pour l’article.
Camarade! Y a pas de g?teau ? partager. Si on doit regarder les efforts ou le sacrifices que chaque Burkinab? a concenti pour attribuer led poste, les parents des victimes de la lutte devrait etre imp?rativement ds le gouvernement de transition.