Hausse des prix des parkings : A Ouaga, les gérants triomphent à l’usure

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Lentement, sûrement et en silence, les gérants de parking sont en train de faire avaler l’amère pilule de la hausse des prix (annoncée en début d’année) aux Ouagalais.

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Pour garer sa monture, il faut débourser 200 F CFA devant les lieux où se déroule le FESPACO (Ph: B24)
Un parking de moto à Ouaga  (Ph: B24)

Un peu partout dans les rues de la capitale burkinabè, le ticket de parking est vendu à 100 F CFA et les clients payent. Le coup de poing sur la table de l’ancien maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, n’aura servi à rien dans l’atmosphère d’un arbitrage annoncé du ministère du Commerce qui se fait toujours attendre.

« C’est 100 francs et on paye avant d’entrer »

Il n’a servi à rien non plus que les Ouagalais « rougissent les yeux ». La stratégie trouvée par les « parkeurs » est imparable. Lorsqu’un client intègre son engin dans un parking, le gérant lui tend un ticket où il est mentionné « 100 F ». Pour parer au cas où le client ne saurait pas lire ou n’aurait pas vu l’inscription, le gérant utilise  la séculaire voie orale pour lui préciser que  « c’est 100 francs et on paye avant d’entrer», parfois sans dire bonjour ou bonsoir.

Si le client veut protester, le « parkeur » lui dira simplement de faire sortir son engin et d’aller le garer ailleurs. Généralement pressé et connaissant l’environnement de la ville qui n’est pas avare en larrons (les gérants eux-mêmes ne sont pas exempts de suspicion), le client est obligé de débourser la piécette de 100 F CFA en poussant un soupir de résignation ou en jetant un regard venimeux sur le gérant qui, bien entendu, n’en a cure ! Certains Ouagalais, ayant des notions innées de diplomates, arrivent à négocier et à payer le parking à son prix initial, c’est-à-dire, 50 F CFA. Mais ils demeurent minoritaires.

Où se trouve l’autorité ?

Voilà encore une fois la preuve que les autorités perdent de plus en plus le contrôle de leur autorité. Sinon, comment comprendre que des gérants de parking puissent tenir tête à un édile, celui-là même qui leur a donné l’autorisation d’exercer leur métier. A moins que le nouveau maire,  Marin Ilboudo, ne vienne faire entendre un autre son de cloche.

Au cas contraire, les autres secteurs d’activité auront le droit, eux aussi, de procéder à des hausses de prix sans aucune explication valable. Ce qui serait un pis-aller !

Abdou ZOURE

Pour Burkina 24 

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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5 commentaires

  1. slt
    Qu’est ce qui se passe au pays des hommes int?gres?Quand ce sont les fonctionnaires qui demandent une augmentation de salaire,l??tat ferme les yeux et et d?cide souvent en conseil de ministre du licenciement de certains agents qui ont le droit de gr?ves.Par contre le prix des denr?es de premi?res n?cessites,le gaz,l’essence,le transport, le logement(celibaterum)…ne font croitre de fa?on vertigineuse;et voila aussi le parking qui passe a 100f.Tout ceci t?moigne de l?insouciance de l??tat pr sa population.arretons l’hemorragie avant l’installation du choc si non sa prise en charge risque d’avoir des s?quelles.merci a toi Abdou ZOURE

  2. il y a longtemps que le Burkina n,est plus int?gre,plus hommes int?gres dans ce pays,il n,y a que des hommes ? int?grer .je pleurs le Faso

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