Arba Diallo : « Je n’ai jamais parlé au téléphone à Bognessan ! »
Arsène Bognessan Yé, actuel ministre d’Etat en charge des réformes politiques, avait plaisanté (ou était-il sérieux ?) lors d’un « traditionnel » point de presse du gouvernement que lui et les opposants « se causaient » au téléphone. Parmi la liste de ceux avec qui il faisait ami-ami au « bigophone », il y avait Hama Arba Diallo, l’un des leaders du PDS/Mètba. Ce dernier nie et pense même que ce doit être le « subconscient » du ministre d’Etat qui le … « travaille » !
C’était au détour d’une conférence de presse ce dimanche 30 juin, au lendemain de la foulée déferlante du 29 juin. Réagissant à la question d’un journaliste qui demandait si des opposants n’allaient pas goûter aux délices sénatoriales, celui qui dit n’avoir plus humé de gaz lacrymogène depuis 1966 si ce n’est ce 29 juin, Hama Arba Diallo, a sauté sur l’occasion pour dire « deux mots » à son parent à plaisanterie de ministre d’Etat en charge des réformes politiques, Arsène Bognessan Yé.
Ce dernier disait lors d’un point de presse qu’il y aura des opposants au sénat, qu’ils « se connaissent », qu’ils « s’appellent souvent au téléphone », même « les Arba Diallo » … « Je n’ai jamais parlé au téléphone à Bognessan», réfute le député-maire de Dori, sans se départir de son sourire ironique.
Parenté à plaisanterie, lubrifiant de la démocratie
« Comme c’est un Bobo, peut-être que c’est son subconscient qui le travaille ! », ajoute-t-il. L’opposant aux traits d’humour caustiques en a profité pour dénoncer la tactique de désinformation qu’emploie le pouvoir pour dérouter les populations. Maintenant, qui du Bobo et du Peulh a ou n’a pas appelé ?
Question par laquelle se voit le côté positif de cet échange de piques et de flèches par médias interposés entre deux personnes que tout oppose : la parenté à plaisanterie. N’eut été ce garde-fou, même prononcée avec la voix de la plaisanterie, l’accusation voilée du ministre d’Etat aurait pu être comprise ou aurait reçu une réaction aux conséquences imprévisibles.
Vivement donc que la parenté à plaisanterie soit utilisée sans modération comme lubrifiant dans la démocratie burkinabè. Cela ne lui ferait pas de mal. Pendant qu’on y est, et si Zéphirin Diabré invitait Luc Adolphe Tiao à partager un plat de riz à la sauce pâte d’arachide ? Ils pourraient sereinement discuter de ce qui a foiré le 29 juin au Rond-Point des Nations-Unies. En toute plaisanterie !
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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Anonyme: TU ES SANS DIGNITE.
ON SAIS QU’ON TA PAYE POUR RACONTE DES BOBARE SUR FORUM.
TU VA MORT LES DOIGTS UN JOUR
il faut appeler alors !!!!
BONGNESSAN NE SAIS PLUS A QUEL SEIN CE VOUE. C’EST SUREMENT LA PANIQUE QUI LUI EST POUSSE A EMPLOYER LA PARENTE A PLAISANTERIE