Ouaga : Un camion présumé fraudeur perd sa cargaison en pleine chaussée
Un camion a perdu sa cargaison en pleine chaussée sur l’Avenue du Président Thomas Sankara, non loin du camp de la Gendarmerie de Paspanga, à Ouagadougou. Heureusement, il n’y a pas eu de victime ni de blessé à déplorer, dans cette matinée du 10 septembre 2013. Il pesait cependant sur le camion des soupçons de fraude à la douane.
Un camion a abandonné sa remorque sur l’Avenue du Président Thomas Sankara, à Ouagadougou, ce mardi 10 septembre 2013 aux environs de 11h. Cet accident a déréglé la circulation pendant un instant avant que la gendarmerie nationale, dont le camp est situé juste à quelques mètres, ne rétablisse l’ordre. Heureusement, il n’y a aucun blessé.
Selon l’un des convoyeurs, Latif Harouna, le camion provient du Ghana en direction de Ouagadougou et transporte diverses marchandises, dont des biscuits, des tôles, des pièces détachées. Il explique que le tracteur s’est séparé de la remorque lorsque le camion a voulu tourner. Il indique que c’est la première fois que cela arrivait à leur véhicule.
Le Commandant du Groupement mobile de la Gendarmerie de Ouagadougou, le chef d’escadron Coulibaly Kanou, qui a déployé ses éléments sur la chaussée pour assurer la sécurité du chargement et rétablir l’ordre dans la circulation, a indiqué qu’ « a priori », cet incident doit être dû à un « défaut de maintenance » et à « un surpoids ».
Un présumé fraudeur
Il faut dire que ce camion n’était pas à son premier déboire. Il venait en effet du siège de la Coordination nationale de lutte contre la fraude. Il avait été épinglé par cette dernière « suite à des informations par rapport à des marchandises contenues dans ce camion et qui n’auraient pas été dédouanées », indique Justin Goungounga, membre de la coordination.
Le camion était en route pour le magasin de la coordination, afin de faire des vérifications pour constater la conformité du contenu du camion avec le document douanier fourni par le transporteur, explique Justin Goungounga. Ces vérifications permettent de « rattraper ceux qui arrivent à passer par les mailles des filets du système douanier », a-t-il terminé.
Aux environs de 14h, le camion transvasait toujours son contenu dans un autre, sous l’œil de l’agent douanier escorteur, afin de le conduire à bon port.
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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Mer?i ? la gendarmerie nationale pour sa diligence afin de r?glementer la circulation apr?s cet incident et aussi ? la douane qui veille au grain contre d'?ventuels fraudeurs.
cet cas vient une fois de plus nous interpeler tous sur la responsabilit? collective et individuelle face ? l’etat de nos engeins surtout ceux transportant de poid lourd en plus
Monsieur Abdou, en mati?re de presse, le choix des mots est tr?s important, vous le savez. J'ai bien compris ce que vous avez voulu dire ? travers l'expression "camion pr?sum? fraudeur", mais je voulais attirer ton attention sur la forme de l'?crit. L'?criture "camion pr?sum? fraudeur" pour d?signer "un chauffeur pr?sum? fraudeur" est incorrecte. dans notre syst?me juridique, on est pr?sum? innocent (article 4 de la constitution) jusqu'? ce qu'un tribunal statue. Le mis en cause ou le pr?venu est consid?r? comme innocent jusqu'? ce que sa culpabilit? soit reconnue par un Tribunal. Vous pouvez utiliser d'autres termes autres que "pr?sum? coupable", "pr?sum? voleur", "pr?sum? meurtrier", "pr?sum? fraudeur" etc. Merci Abdou pour ta r?action !
Bonjour Messieurs Jean Paul To? et Alpha Kabinet Bombouya. Merci pour vos int?ressantes contributions. Je voudrais n?anmoins, ?tant l''auteur de l'article, expliquer le titre. Bien entendu, en fran?ais "terre ? terre", cette phrase n'a pas de sens, 'un camion ?tant une chose et ne peut ?tre sujet. Il faut donc l'appr?cier ? un second degr?. Le camion est personnifi?. C'est ainsi qu'on peut comprendre qu'il "perd sa cargaison" et aussi qu'il peut ?tre "pr?sum? fraudeur". Ce titre n'est donc qu'un effet de style qui vise ? faire comprendre que c'est le conducteur qui a "perdu sa cargaison" et c'est le transporteur qui est "pr?sum? fraudeur". J'esp?re qu'avec cette explication, vous comprendrez l'esprit et la lettre de ce titre. Cordialement.
La carte de presse permet effectvement d'assainir le milieu de la presse. Elle permet, comme tu l'as dit, de distinguer le journaliste de l'amateur; mais, la carte de presse ne fait pas le journaliste. C'est pourquoi, la question de la formation est plus que jamais une n?cessit?. Tout le monde est interpell? (patrons de presse, Etat, associations des professionnels de m?dias, ONG, etc.). Les travailleurs de la presse doivent ?tre constamment form?s. Ils doivent b?n?ficier ?galement d'un bon traitement salarial. C'est ? ce prix que nous aurons une presse professionnelle. Vive la presse !
Il se pose l? aux M?dias africains la probl?matique de formation, de recrutement, de suivi et de serieux que les chefs d'entreprise de m?dias doivent regler par la rigueur dans le choix de la comp?tence et de la connaissance du m?tier de journaliste. L'Afrique doit promouvoir la Politique de Plan de carri?re aussi dans ce domaine. Les instances de regulation sont ? aider surtout pour la valorisation des cartes de Presse, seul outil de normalisation entre le professionnel et l'amateur. L'anarchie dans le recrutement m?nace dangereusement les M?dias en Afrique.
Alpha Kabinet Doumbouya, c'est ma modeste contribution ! Pendant qu'on condamne l'usage de l'expression "pr?sum? coupable", "pr?sum? fraudeur" pour d?signer des personnes soupconn?es de "fraude", certains m?dias nous parlent de "camion pr?sum? fraudeur".
To? toi tu vas nous tuer!Vraiment.
Je ne savais pas qu'un "camion" pouvait aussi ?tre tax? de "pr?sum? fraudeur" !!!