« AgirPF »: l’urgence d’agir pour la planification familiale au Burkina Faso
Agir pour la planification familiale (AgirPF). C’est le projet régional, financé par USAID, qui ambitionne d’accroître l’accès aux services de planification familiale au Burkina Faso et dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Le lancement de ce projet est intervenu ce jeudi 23 janvier à Ouagadougou, en présence de la première dame du Faso, du ministre de la santé et de l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Burkina Faso.
Au Burkina Faso, le taux de prévalence contraceptive, pour les méthodes modernes, est de 15%. L’indice synthétique de fécondité est de 6 enfants par femmes et les besoins non couverts en Planification familiale sont à 23.8%. Au regard de ces chiffres, « Il y a urgence d’agir » a lancé Mme Diallo, coordonnatrice du projet régional AgirPF dont le lancement est intervenu ce jeudi au secteur Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du secteur 19 de Ouagadougou.
« La croissance démographique non maîtrisée a des impacts sérieux sur la santé maternelle et infantile, la sécurité alimentaire et d’une façon générale, sur la qualité de vie des populations », a argumenté Mme Chantal Compaoré, très engagée sur les questions liée à la santé maternelle et infantile, en faveur de l’idée d’agir sur la planification familiale. Mais surtout, le nouveau projet répond à un constat: « Près de 900 000 femmes mariées en milieu urbain, dans les cinq pays que couvre le projet ont des besoins en planification familiale non satisfaits », selon Mme Diallo.
Au delà d’appuyer la croissance de la demande, et d’améliorer la qualité de l’offre en matière de planification familiale, le projet AgirPF veut, de façon générale, permettre aux femmes en âge de reproduction d’exercer des choix volontaires et informés en matière de planification familiale.
Objectif 1.9 millions de nouveaux utilisateurs en 2018
En lançant AgirPF, a indiqué Mme Diallo « nous regardons de l’avant avec détermination, et la conviction que nous aboutirons ensemble à un Burkina Faso où chaque grossesse est planifiée, chaque enfant est désiré, et chaque femme et son nouveau-né ont de meilleures chances de survie ».
Le projet table sur 1.9 millions de nouveaux utilisateurs et utilisatrices de méthodes contraceptives modernes en milieu urbain et périurbain, entre 2013 et 2018, et un accroissement annuel moyen du taux de prévalence contraceptive de 2% dans les zones urbaines et périurbaines.
Financé à 29 millions de dollars par USAID, le projet est exécuté par EngenderHealth, au Niger, Burkina Faso, le Togo, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire. La santé de la reproduction est l’un des projets phare de l’USAID Afrique de l’Ouest et le projet AgirPF intervient à un moment où le Burkina Faso a adopté un plan de relance de la PF, en février 2013, faisant de la planification familiale une priorité, à l’instar d’autres pays de la CEDEAO.
Justin Yarga
Pour Burkina 24
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