Offre en eau potable: Aller au-delà de la réalisation des forages

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Le projet Triple S (Sustainable Services at Scale) de l’IRC est à son terme après trois ans de mise en œuvre. En marge de l’atelier de clôture de l’initiative, une conférence de presse a été animée ce 1er juillet 2015 à Ouagadougou par les responsables de l’entreprise pour faire part des aboutissements dudit projet.

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Triple S, c’est le nom du dernier projet en date d’IRC, un centre international d’expertise pour le développement et la gestion des services d’eau potable et d’assainissement.

Daouda Maiga, responsable des opérations d’IRC au Burkina (micro)
Daouda Maiga, responsable des opérations d’IRC au Burkina (micro)

La mise en place et la pérennisation du suivi communal du service d’eau potable, le développement de solutions pour une exploitation et une maintenance professionnelles des pompes à motricité humaine, ce sont là le contenu des aboutissements du projet.

Les communes rurales de Gorgadji et Arbinda sont les bénéficiaires du projet Triple S d’IRC.

Mais l’essentiel n’est pas de forer mais de veiller au fonctionnement durable des forages. « C’est bien de se préoccuper à réaliser des ouvrages, mais on devrait quotidiennement se préoccuper du service rendu à l’usager », a martelé Daouda Maiga, responsable des opérations d’IRC au Burkina.

  Résultats. Le projet Triple S a constitué à identifier les blocages pour l’accès durable au service d’eau potable en milieu rural mais aussi expérimenter des solutions et leur mise en échelle.

Au-delà, identifier et géo-référencier tous les points d’approvisionnement en eau potable dans les deux communes ci-dessus citées et ramener la durée moyenne de la panne de 30 jours à 1 jour, font partie des résultats obtenus à l’issue de l’exécution du projet Triple S.

Scandale. « L’Etat gagne de l’argent sur le secteur de l’eau », déclare Christelle Pezon, chercheur associé à l’IRC. Elle estime à peu près 5 milliards de F CFA la somme perçue par l’Etat sur les facteurs d’eau au regard des 18% de la TVA.

Christelle Pezon, chercheur associé à l’IRC
Christelle Pezon, chercheur associé à l’IRC

Et cela constitue « un vrai scandale » pour elle dans  la mesure où « l’Etat n’investit pas 5 milliards sur fonds propres dans le secteur de l’eau ».

Il faut noter à ce propos qu’il y a une semaine de cela, des ONG œuvrant dans le secteur de l’eau ont remis une déclaration commune demandant d’attribuer au moins 10% du budget national à cette denrée si essentielle. IRC en faisait partie.

Toujours dans la même lancée, elle s’offusque que la part du budget de l’Etat qui soit allouée à l’assainissement ne puisse pas monter à 10%.

« C’est quand même le minimum. On ne développe pas un pays sans que les gens aient un minimum d’assainissement », s’est-elle exclamée pour clore son intervention.

Oui Koueta (stagiaire)

Burkina24

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