Rentrée scolaire 2015: L’éducation, surtout des filles, doit rester une priorité au Burkina Faso

publicite

Ceci est un communiqué de presse de l’UNICEF  à l’occasion de la rentrée scolaire au Burkina Faso.

Ouagadougou, le 8 octobre 2015,

La suite après cette publicité

Cette année, c’est le 8 octobre que les élèves retournent en classe, quelques jours seulement avant la journée internationale de la jeune fille, le 11 octobre prochain. Alors que plus de 3, 700,000 enfants [1] sont attendus à cette rentrée scolaire retardée d’une semaine par le coup d’état du 16 septembre 2015. Environ 1 million d’enfants en âge de scolarisation primaire ne vont pas à l’école. L’UNICEF et Plan International appellent les candidats à la présidentielle à mettre l’éducation au centre des débats.

Malgré des avancées significatives ces dernières années, les conditions d’apprentissage sont difficiles. Le déficit en salles de classe risque d’affecter les conditions d’apprentissage. En 2014, 3,769 classes étaient sous paillote au primaire et 696 manquaient pour le Collège d’Enseignement Général au niveau post-primaire. C’est autant de classes qui voient leur temps d’apprentissage compromis en cas d’intempérie ou de prolongement de la saison des pluies. L’ouverture prochaine de la campagne électorale et l’organisation du scrutin sollicitant particulièrement le monde enseignant, risquent de faire perdre une à quatre semaines de cours à des milliers d’élèves, si des mesures ne sont pas prises immédiatement.

En matière d’équité, l’écart entre garçons et filles reste inquiétant. Selon le Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur, pour l’année scolaire 2013-2014, seulement 9,8% des filles contre 15,9% de garçons étaient scolarisés au secondaire. Dans les régions du sahel et de l’est, les jeunes filles sont confrontées aux phénomènes des enlèvements et mariages d’enfants.

Dans le Centre-Est des pratiques culturelles néfastes telles que les échanges de filles entre familles appelés « lito » perdurent. Les enfants vivant avec un handicap sont doublement pénalisés lorsqu’elles sont des filles. En cette rentrée qui coïncide presque avec la journée dédiée aux filles, il convient de se pencher sur les obstacles à leur éducation pour apporter les réponses adéquates.

L’UNICEF et Plan International rappellent que l’école doit être un espace protégé. Il est important de garantir aux enfants, les futurs dirigeants de la nation, une scolarité sans interruption et une éducation de qualité.

[1] Ce nombre est calculé sur la base projection avec le taux de croissance de 6% per an.

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

B24 Opinion

Les articles signés B24 Opinion sont soumis par nos lecteurs et/ou des libres penseurs et n'engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×