Gestion durable des terres : Les collectivités locales de 5 pays en formation à Ouagadougou

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La gestion durable des terres sera au centre d’une rencontre régionale voulue par le Front local environnemental pour une union verte (FLEUVE) pour outiller la société civile et des membres d’exécutifs locaux des cinq pays sahéliens que sont le Mali, le Tchad, le Niger, le Sénégal et le Burkina Faso.  Pendant 48 heures à Ouagadougou au Burkina à partir du mardi 27 septembre 2016, ils seront formés à l’identification des outils pédagogiques du module form’action qu’ils devront adapter dans leurs pays pour renforcer la collaboration entre les différentes entités et conter l’exode des populations.

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« La désertification n’est pas une fatalité », pour Juliette Compaoré, présidente du conseil d’administration du Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales (SPONG). Elle estime que « seule l’action en synergie avec tous les autres porteurs d’espoirs » permettra de barrer la route au phénomène dans la lutte menée pour la protection et la préservation durable de l’environnement.

Une vision que partage Adeline Derkimba, coordinatrice régional du front local. La formation des participants a pour but de construire au finish un modèle de formation pour les collectivités locales. Selon elle, « s’appuyer sur les expériences de plusieurs collectivités, régions, pays, va permettre de produire quelque chose de plus riche et de plus facilement adaptable derrière pour qu’il soit diffusé dans l’ensemble de la sous-région où on va tirer une problématique en termes de gestion durable des terres ».

Alfred Gouba, le secrétaire d’Etat chargé de la décentralisation ne cache pas sa joie de voir les collectivités locales associées à la gestion durable des terres. « C’est sur le territoire des collectivités territoriales », note-t-il avant de s’exclamer: « Qui mieux qu’elles peuvent gérer au mieux les terres pour qu’elles profitent mieux à leurs concitoyens ! ».

Une vue de quelques participants à la rencontre sous-régionale de Ouagadougou.
Une vue de quelques participants à la rencontre sous-régionale de Ouagadougou.

Le constat fait par le secrétaire d’Etat est le suivant : « L’une des raisons de l’exode, c’est aussi que la gestion (des terres par les collectivités) n’est pas très adéquate. Cela fait que beaucoup de gens abandonnent les collectivités pour aller vers de meilleurs horizons ». Et  « le fait de faire en sorte que ces collectivités territoriales arrivent à maîtriser la gestion de leurs terres est d’une importance capitale », a-t-il déclaré.

 Pendant les 48 heures que durera la rencontre de Ouagadougou, les participants seront familiarisés à la question de la planification territoriale, à la capacité à collaborer par la mise en place d’une gouvernance multi-acteurs, à la question du financement et enfin à l’axe orienté sur la communication autour des projets en rapport avec la gestion durable des terres.

La formation de membres de la société civile et des collectivités locales a été rendue possible grâce au réseau d’ONG membres du FLEUVE composé notamment du Réseau Sahel Désertification (ReSaD), du Réseau associatif de développement durable des Oasis (RADDO) et de Drynet.

Oui Koueta                                                          

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