Ciné Droit Libre 2016 : Du cinéma contre l’extrémisme violent
La 12e édition du festival « Ciné droit libre» aura lieu du 10 au 17 décembre 2016 à Ouagadougou. Le contexte d’insécurité générale justifie le choix du thème : « Le droit de vivre : lutte contre l’extrémisme violent ! ». Le comité d’organisation était face à la presse pour dérouler le programme du festival ce mardi 29 novembre 2016.
Le festival « Ciné droit libre » 2016 se tient dans un environnement sécuritaire préoccupant tant au Burkina Faso que partout dans le monde. Ce qui a motivé le choix du thème « Le droit de vivre : lutte contre l’extrémisme violent » par les organisateurs afin d’esquisser des pistes de solution.
« Chaque année, on choisit un thème qui a un lien avec les droits de l’homme mais aussi avec l’actualité et aujourd’hui, convenez avec moi que la question de l’extrémisme violent est une question qui concerne tout le monde, tout le monde est menacé », explique Abdoulaye Diallo, coordinateur de Ciné droit libre.
A cet effet, le festival s’érige cette année en une tribune de sensibilisation, de partage et de mutualisation des expériences pour plus d’efficience dans la lutte.
Quoi de plus normal que de réunir à Ouagadougou, des hommes, spécialistes de la question, pour échanger. Ils sont écrivains, cinéastes, militants et journalistes. Il s’agit du parrain, Jean Ziegler, écrivain, sociologue, homme politique et militant alter-mondialiste qui se bat depuis des années pour l’avènement d’un monde valeureux.
Le Sénégalais Alioune Tine, l’invité spécial, a été premier président de Amnesty international pour l’Afrique de l’ouest et militant intrépide des droits de l’homme.
Écran noir pour Nobert Zongo
Cette édition est d’un grand crû, à en croire le coordinateur. Seront présents à l’évènement des hommes politiques tels que Dialo Blondin Diop, des cinéastes comme Rama Thiaw du Sénégal, auteure du film « The revolution won’t be televised », qui retrace l’histoire de la révolution du mouvement « Y en a marre » et qui a remporté le prix spécial du jury aux journées cinématographiques de Carthage le 5 novembre 2016, Aicha Macky (Niger), Idriss Gabel (Belgique), Frédérique Lagny (France) et des défenseurs des droits de l’homme, notamment Issa Diaby, président de l’association des victimes de Côte d’Ivoire.
Le festival coïncide cette année avec la date anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.
«Nous avons décidé avec les organisations professionnelles de médias de célébrer ce 13 décembre de manière très particulière avec un écran noir. Ce jour, on ne va projeter aucun film, juste un sit-in silencieux pour montrer que les hommes de médias, de cinéma tiennent à ce que la justice soit rendue à Norbert Zongo », a annoncé Abdoulaye Diallo.
Le duo, Marchéral Zongo et le conteur KPG, animera le village du festival dressé à l’occasion à l’espace vide de la mairie de Bogodogo avec au programme Frère Malkhom, Jean Zoé, « Qu’on sonne et voix-aile » (Burkina Faso), Master Soumy (Mali) et Keur Gui (Sénégal). Les artistes « ambassadeurs de la liberté d’expression » sont aussi de retour.
5 nouveaux films appelés les «inédits de l’association Semfilms» seront présentés au public. Ce sont « Transhumance » de Gédéon Vink, « Agrobuisness » de Aziz Nikiéma, « Koglweogo » de Luc Damiba et Aziz Compaoré, le « Reveil de l’éléphant » de Souleymane Drabo et « Espoir démocratie» sur les élections présidentielle et législatives 2015 qui a été présenté à la presse ce 29 novembre 2016. La grande première réservée au public est prévue pour le 11 décembre 2016 au Conseil burkinabè des chargeurs à Ouagadougou.
Revelyn SOME
Burkina24
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