Jazz à Ouaga : 25 ans et toutes ses notes
« Jazz à Ouaga». Cela fait un quart de siècle qu’existe l’évènement dans la capitale burkinabè Ouagadougou. Il se ramifie vers d’autres villes de l’intérieur avec jazz caravane. Si la qualité des programmations des éditions précédentes de jazz à Ouaga était le point fort des organisateurs, ce 25e anniversaire ne dérogera pas à la règle. La cérémonie d’ouverture donne d’ores et déjà un avant-goût des huit soirées que le festival réserve au public de Ouaga.
À la 25e édition de « Jazz à Ouaga », la cérémonie d’ouverture ne se déroulera ce 28 avril non sans un regard en arrière et un clin d’œil aux initiateurs, Guy Morel, ancien directeur du centre culture Georges Méliès et des Burkinabè, aujourd’hui Institut français de Ouagadougou.
Cette musique partie des côtes africaines au temps de l’esclavage pour les Etats-Unis revient en Afrique à travers des festivals. Celui de Ouaga, après un quart de siècle au cours duquel de grands noms du jazz ont été découverts par le public, fait parler de lui tant par sa qualité et son originalité.
L’évènement est devenu un festival de référence dans le jazz dit de création et des musiques innovantes. En effet, il s’est ouvert à toutes les musiques de recherche du monde.
Le maire de la ville de Ouaga Armand Béouindé, après le traditionnel chant d’anniversaire, a donné le top départ des premières notes de la célébration de ce jubilé d’argent. Le « Djongo », cette danse traditionnelle du pays kassena du Burkina Faso, et la pop soul sont servis.
Bil Aka Kora, qui vient de fêter ses 20 ans de carrière musicale, est le premier à entretenir le public. C’est ce retour aux sources que prône l’artiste d’entrée de jeu avec la chanson «Vessaba » à l’image du jazz de retour en Afrique. Puis, place au « Djongo », musique de fusion de rythmes traditionnels séduisante et captivante au cours de laquelle le danseur et l’artiste lui-même en démonstration ont rivalisé de puissance au son des « Bendré ». Et le public en redemande : « Bissez, bissez ! »
Puis, un peu de douceur avec Joss Stone pour baisser l’énergie « Djongo » et la canicule de ce mois d’avril. Aux allures de sirène, tout de rose vêtue, pieds nus, Joss Stone, la voix douce et puissante à la fois, accompagnée de son guitariste a tantôt bercé le public et l’a tantôt fait chanter et danser.
Plusieurs autres artistes, une quarantaine, se produiront sur la scène à l’institut français, au village du festival, au CENASA et bien d’autres lieux du 28 avril au 6 mai 2017.
Outre les spectacles, un atelier et des formations, un concours « Jazz performance » sont au programme.
Revelyn SOME
Burkina24
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