Année scolaire 2017-2018 : Jean Yves Denis aide 65 enfants

A l’association « Jean Yves Denis pour vaincre l’ignorance », 65 enfants ont reçu des kits scolaires et des vivres ce samedi 26 août 2017  pour l’année scolaire qui s’annonce.

Pour l’année scolaire 2017-2018, c’est plus de 4 millions F CFA qui ont été déboursés pour subvenir aux besoins de 65 enfants démunis.

50 kg de riz et 50 kg de maïs, des fournitures scolaires et des frais de scolarité ont été remis à chacun des enfants pour préparer son année scolaire.

En ce cinquième anniversaire de l’association, des parrains et marraines des enfants ont bien voulu leur rendre visite et témoigner leur soutien à Thérèse Ilboudo, la présidente de l’association en effectuant le déplacement à Ouagadougou.

Danny Thierry est la première à parrainer un enfant avec son compagnon Jean-Yves Denis, dont l’association porte le nom. Son combat continue au quartier Tanghin de Ouagadougou.

« J’ai connu Judith quand elle avait 4 ans, il y a plus de 15 ans. Cette année, elle va en classe de 1ère. J’ai décidé de parrainer cette année un petit garçon.  Je donne de l’argent pour leur permettre d’aller à l’école.

Je leur apporte des cadeaux quand je viens, j’en donne à Thérèse quand elle vient tous les deux ans chez moi en France. Je suis déjà venue voir mes filleuls, on s’écrit. Et c’est moi aussi qui m’occupe de chercher des parrains pour l’association en France » dit-elle.

Pour elle, c’est une expérience humaine qu’elle ne compte pas arrêter en si bon chemin. « Ça m’apporte plus que je n’apporte aux enfants », assure-t-elle.

Scolariser les enfants a toujours été le sacerdoce de Thérèse Ilboudo. Celle que les enfants appellent affectueusement aujourd’hui « maman Thérèse» a commencé à venir en aide à ses petits prochains bien avant même la création de l’association. Guinko/Sawadogo Assétou, la toute première fille parrainée en 1988, venue assister à la cérémonie du jour, témoigne : « J’ai été la première fille qu’elle a parrainée. Au début, mon père ne voulait pas m’inscrire à l’école. C’est là que je suis allée voir maman Thérèse et ce jour,  elle a fait les démarches pour m’inscrire dans l’école du quartier. Elle a payé ma scolarité jusqu’à ce que je finisse mes études ».

Aujourd’hui nantie d’une licence en sociologie et éducatrice des jeunes enfants, elle promet donner un coup de main à l’association en parrainant elle aussi d’autres enfants.

Les ambitions de « Maman Thérèse » sont grandes. Elle annonce la prise en charge totale en matière de santé des filles et elle a en perspective de créer une bibliothèque pour ses enfants. Un cri de cœur déjà entendu par les parrains qui lui promettent des livres.

A noter que l’association compte une quinzaine de parrains, essentiellement des Français et Allemands, et bénéficie de l’aide de la fondation « Les bâtisseurs insolites ». D’où le souhait de la présidente de voir des parrains burkinabè s’annoncer.

Reveline SOME

Burkina24