Wend-Yam Zongo, porte-parole de la CNSE : « Tous les mots d’ordre ont été levés »

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« Tous les mots d’ordre ont été levés à partir de cet instant (signature de l’accord) », a signifié Wend-Yam Zongo, Coordonnateur et porte-parole de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) pour signifier la fin de la crise qui secoue le monde éducatif depuis octobre 2017. Ainsi, le gouvernement burkinabè et la CNSE sont tombés d’accord sur un protocole qui a été signé très tard, dans la soirée du samedi 27 janvier 2018.

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Coïncidence ? La poignée de mains entre le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et Wend-Yam Zongo, porte-parole de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) est intervenue à 00h 00 du dimanche 28 janvier 2018 alors que le protocole a été signé au moins dix minutes avant.

Qu’à cela ne tienne, les sourires étaient grands sur toutes les lèves au sortir de la salle de rencontre de la Primature. S’avançant vers la presse, Paul Kaba Thiéba a salué toutes les parties prenantes, chefs coutumiers et religieux, syndicats et membres du gouvernement,  qui ont contribué à la résolution de la crise qui minait le système éducatif.

« Le gouvernement est soulagé. Tout le peuple burkinabè est soulagé par l’accord conclu avec la coordination des syndicats de l’éducation », a indiqué le Premier ministre qui poursuit en expliquant que « l’élan patriotique et le sens de l’intérêt national » ont prévalu pour une sortie de crise. Il dit espérer que dès lundi (29 janvier 2018, ndlr), les élèves retourneront dans les classes.

Wend-Yam Zongo, sur le contenu des accords, a indiqué que les quatre points de revendication « ont connu une évolution » dans l’ensemble, mais « nous ne sommes pas satisfaits à 100% ». Malgré l’insistance des journalistes, il n’en dira pas plus. « Nous allons communiquer avec nos bases et à l’issue de cela, nous pouvons mieux communiquer », a-t-il lancé. Mais le porte-parole rassure que les cours reprendront « sans ambiguïté ».

Et pour résorber le retard engendré par quatre mois de bras de fer, les deux parties ont convenu prendre des dispositions, au plus tard le 31 janvier 2018, pour que l’année puisse se terminer. « Nous allons rattraper le temps perdu », a affirmé Wend-Yam Zongo, surtout en ce qui concerne les évaluations.

A noter que le processus qui a conduit à la signature du protocole d’accord a été insufflé par les autorités coutumières et religieuses qui ont répondu à l’appel de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso. Par la voix de l’Abbé Alfred Ouédraogo, vicaire général du diocèse de Ouagadougou, ces autorités ont appelé les deux parties, CNSE et gouvernement, au respect des engagements pris.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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4 commentaires

  1. Très bien !
    Je suis élève,maintenant je suis rassuré que l’examen sera fait!
    Je vous remercie.

  2. Toutes nos félicitations à tous les acteurs tout en espérant que tout ira pour le mieux! Que Dieu bénisse mon cher Pays le Burkina Faso!

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