Le MAEJT veut toucher 15 millions d’enfants et de jeunes travailleurs d’ici 2021
Le Mouvement africains des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) était en atelier à Ouagadougou du lundi 18 au 22 février 2019. Venus de plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire, le Togo, le Nigéria, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Conakry, le Ghana, la Tanzanie, la Sierra Leone, le Mali et le Burkina Faso, les différents délégués ont passé en revue la gestion de l’année 2018 et dégagé les perspectives pour l’année 2019.
Cinq jours durant, du lundi 18 au 22 février 2019, le groupe exécutif managérial du Mouvement africains des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT), élargi aux différents chargés de coordination venus d’une dizaine de pays de l’Afrique francophone et anglophone, a fait le bilan de l’année 2018 et a établi la projection des activités au niveau international pour l’année 2019.
Pour bilan, à en croire Claude François Ouédraogo, coordonnateur national des Associations des enfants et jeunes travailleurs du Burkina Faso, il y a des efforts à faire. Ceux-ci se trouvent à plusieurs niveaux. « Il y a eu des régressions à tous les niveaux, explique-t-il, par rapport même à la mobilisation au niveau des bases et du niveau du mouvement en général. Aussi, les financements sont devenus rares ».
Et pour amoindrir ces effets, en termes de perspectives, Claude François Ouédraogo indique que le Mouvement travaille avec des consultants pour aider à mobiliser des ressources au niveau local afin de concrétiser les 12 droits prônés par le Mouvement africains des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT).
Ce mouvement travaille essentiellement avec les enfants déscolarisés et non-scolarisés ou en difficulté. Particulièrement au Burkina Faso, le mouvement intervient dans l’éducation en offrant des cours du soir, dans la formation aux métiers (soudure, couture) etc.
Les 12 droits du MAEJT
1 – Droit à une formation pour apprendre un métier
2 – Droit à rester au village (à ne pas « s’exoder »)
3 – Droit à exercer nos activités en toute sécurité
4 – Droit à un travail léger et limité
5 – Droit à des repos maladie
6 – Droit à être respecté
7 – Droit à être écouté
8 – Droit à s’amuser, à jouer
9 – Droit à des soins de santé
10 – Droit à s’exprimer et à s’organiser
11 – Droit à apprendre à lire et à écrire
12 – Droit à un recours et à une justice équitable, en cas de problèmes.
Selon Mariam Sidibé, déléguée de la Guinée Conakry, le mouvement compte d’ici 2021, toucher 15 millions d’enfants et de jeunes travailleurs dans la prise en compte des 12 droits. Pour ce faire, explique-t-elle, des thèmes tels l’entrepreneuriat, la défense de l’environnement, l’exploitation des sites miniers seront abordés.
Burkina 24
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