Récréâtrales : Le labo Elan sème les graines de l’édition 2020

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La biennale du théâtre, les Récréâtrales, se tiendra en 2020. En attendant l’année intermédiaire, les artistes africains étaient à Ouagadougou pour se former, nourrir leurs idées ou peaufiner l’écriture de leurs projets. Ils sont venus de 10 pays d’Afrique et  ont séjourné pendant un mois pour cette première phase, dénommée Laboratoire Elan qui a pris fin le 11 octobre 2019.

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En attendant que la rue 9.32 du quartier Goughin à Ouagadougou s’illumine, se métamorphose et se transforme en une gigantesque place de théâtres, que les habitations soient assiégées par les pièces théâtrales, c’est au théâtre des Récréâtrales que les artistes  se retrouvent, nourrissent leur imagination, les auteurs écrivent, les comédiens perfectionnent leur jeu.

A leurs côtés, des intervenants, coachs en écriture, en scénographie, en danse  veillent. Ce sont Moise Touré, metteur en scène et directeur de la compagnie « Les Inachévés » pour le jeu d’acteur, Jessie Mil, dramaturge canadienne et conseillère artistique au festival TransAmérique à Montréal intervient en écriture et dramaturgie et Bidiefono Delavallet est chorégraphe et danseur congolais.

Séance à l’atelier « Corps et mouvement »

«Un comédien utilise sa voix pour parler, un danseur utilise le corps pour parler mais un danseur qui ne sait pas articuler, c’est compliqué. Le corps et la voix  vont ensemble. Si le corps du comédien n’est pas bien préparé, tout est bancal. Il faut le corps et la voix », explique Bidiefono Delavallet. D’où l’intérêt de faire intervenir tous les métiers des arts de la scène.

Son intervention a donc consisté à leur donner des repères pour l’occupation scénique, travailler sur la tonicité du corps, les abdominaux pour que les textes sortent mieux et travailler sur la confiance.

Une vingtaine d’artistes stagiaires africains prennent part à cette première phase de laboratoire Elan des ateliers « corps et mouvement ».

Boubacar Souley Salifou, stagiaire en scénographie

Pour le Nigérien Boubacar Souley Salifou, stagiaire en scénographie, être au labo est comme un scientifique au laboratoire qui cherche un remède pour guérir un mal. « Ici on trouve le remède à nos problèmes, aux questionnements ».

Cette étape est la plus importante, à en croire la présidente des Récréâtrales, Odile Sankara. Bien que Les Récréâtrales soient la finalité, le laboratoire est l’étape pour semer dans la pépinière des comédiens des outils qui leur permettent de réinventer le métier  et de porter des projets.

A l’en croire, la détermination des jeunes lui fait penser que les Récréâtrales prochaines vont être pleines de vie.

« Nous avons aussi besoin de renouveler l’écriture. On ne va pas continuer à monter Shakespeare ,  Molière, Marivaux. C’est bien mais on a aussi nos histoires à nous  qu’on a envie de raconter et d’être proches de nous, de raconter des choses qui nous portent, de rêver notre continent », dit-elle.

Le labo revient en février 2020 pour la deuxième phase. Puis en juin, les metteurs en scène et scénographes vont explorer les cours, le quartier et faire des propositions. La résidence finale en septembre aboutira à la plateforme du festival en fin octobre 2020.

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