Burkina Faso : C’est l’heure du bilan pour les Etablissements Publics d’État
La 21ème session de l’Assemblée Générale des Établissements Publics de l’État a débuté ce vendredi 7 août 2020 à Ouagadougou. Les responsables des différentes structures vont donc faire le bilan de la gestion des établissements durant l’exercice 2019.
Des bilans globalement satisfaisants, c’est ce qui ressort des propos du Premier ministre, Christophe Dabiré. Pour lui, l’assemblée générale des EPE offre l’occasion aux différentes structures de se prêter à l’exercice de la redevabilité. « Ces instants permettent d’apprécier les performances des structures dans leurs missions de production de biens et services publics de qualité», a indiqué le patron de la primature.
L’importance du présent exercice n’est donc plus à démontrer car il permet de juger l’efficacité et l’efficience de ces établissements. La 21ème session de cette AG se tient sous le thème : « les déterminants de la performance des établissements publics de l’État ». Un thème qui cadre avec la gestion axée sur les résultats de l’avis de Christophe Dabiré. Ainsi, les gestions de ces établissements seront passées à la loupe au cours de cette rencontre afin d’évaluer leurs impacts et leurs efficacités.
A l’issue des travaux, des orientations doivent être faites afin d’améliorer les résultats. Et pour ce qui concerne les recommandations de la 20ème session, il faut noter que les EPE les ont globalement prises en compte. Cependant, des insuffisances sont à noter dont, entre autres, une baisse de performance de certains établissements. Une situation que le Premier ministre a appelé à rectifier.
Une hausse des ressources propres
Il faut noter que cette 21ème session de l’assemblée générale se tient dans une situation sanitaire marquée par la pandémie du Covid-19. Une pandémie qui a porté un coup dur à l’économie mondiale et partant de là, impacté les résultats des EPE. « Les Établissements Publics de l’État ont réussi quand même à maintenir un niveau satisfaisant de mobilisation des ressources propres », a déclaré le ministre en charge des finances, Lassané Kaboré.
On note alors une hausse des ressources propres d’environ 36 milliards de francs CFA en 2018 à 40 milliards de francs CFA en 2019. Mais force est de constater que ces EPE dépendent de la contribution de l’État. Une situation que le ministre des finances ne déplore pas. Pour lui, « c’est normal. Quand on créé un EPE, ce n’est pas forcément le côté rentabilité. C’est pourquoi on n’a pas créé une société d’État mais un établissement public d’État ».
Ce qu’il faut noter c’est que les EPE ont fourni des efforts pour avoir des résultats probants. Sur les insuffisances, Lasané Kaboré a souligné que les « responsabilités sont partagées ». Il prône alors la mise en place de « leadership inspirant » afin de répondre aux attentes. Et pour y arriver, il appelle les différents responsables à « éviter que les charges du personnel n’accroissent et dépassent un seuil critique de 50%. Il faut rationaliser la gestion ».
Basile SAMA
Burkina 24
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