Nouvel an 2025 : Ouagadougou se met au top de sa sécurité

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Les fêtes de fin d’année, synonymes de retrouvailles et de réjouissances, sont malheureusement aussi une période où les risques d’incidents, et autres cas sociaux augmentent. Afin de garantir la sécurité de tous, les forces de l’ordre ont renforcé leurs présences dans les lieux les plus fréquentés pour prévenir vols, agressions et autres incidents, dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025, à Ouagadougou.  

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19h31, les sirènes hurlent. Nous sommes aux portes de la 1ère Compagnie de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers, point de ralliement des forces de l’ordre pour cette nuit du réveillon.

Après un briefing rapide, gendarmes, policiers et sapeurs-pompiers, soudés comme un seul homme, se déploient dans les rues de Ouagadougou. Mission : garantir la sécurité de tous les Ouagalais et faire de cette nuit de fête un moment inoubliable.

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A 20h 40, le bus pousse son premier vrombissement, et hop, nous sommes partis. Première destination, l’église sacrée cœur de Dapoya.

Sur place, une équipe mixte composée de policiers et de gendarmes veille au grain. Les fidèles passent aux fouilles avant d’avoir accès au culte. A l’intérieur, l’église est plongée dans une pénombre paisible, troublée seulement par le murmure des prières et les louanges divines.

La collaboration entre les forces de l’ordre et les responsables de l’église est exemplaire, garantissant un déroulement serein de la cérémonie.

« Tout est sous contrôle »

L’adjudant Sademba André coordonne. En sa qualité de responsable de sécurité, il rassure du bon déroulement de sa mission.

« C’est la Police municipale qui s’occupe des contrôles, et des fouilles. Mais nous notre mission principale, c’est d’assurer la sécurité de la paroisse. Aucune personne ne peut avoir accès avec un sac sans être fouillée », annonce-t-il.

Des Forces de l’ordres mobilisées pour assurer la sécurité dans les lieux de cultes

Le même protocole est appliqué à la Première Église des Assemblées de Dieu de la Patte d’Oie. Les fidèles, soumis à des contrôles de sécurité rigoureux, défilent en file indienne avant de pénétrer dans l’église. « Tout est sous contrôle », se vante le Marechal des Logis, Felix Millogo. Nonobstant, il rappelle l’importance de rester vigilant et de maintenir un dispositif de sécurité renforcé.

8500 appels d’urgence reçus  le 31 décembre 2024

Soulagés de voir ces forces de l’ordre mobilisés pour assurer la garde des citoyens, nous nous dirigeons, vers le Centre de Coordination des Operations et de Transmissions (CCOT), véritable fourmilière où les agents de la BNSP gèrent une avalanche d’appels.

Lieutenant-colonel Sidnoma Francis Abdoul Rachid, commandant du premier groupement d’incendie et de secours de la BNSP

« C’est ici qu’arrivent toutes les demandes de secours dans la ville de Ouagadougou et ses environnants. Ça veut dire que tout appel de secours, que ce soit pour accident de circulation, ou une intervention pour incendie, ou même un risque terroriste, c’est ici que nous allons recevoir ces appels », nous explique le Lieutenant-colonel Sidnoma Francis Abdoul Rachid Ouédraogo, commandant du premier groupement d’incendie et de secours de la BNSP.

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Selon lui, les 8500 appels reçus le 31 décembre ont généré seulement 16 interventions, témoignant d’un encombrement inutile de la ligne. Il exhorte donc la population à réserver les appels d’urgence aux situations véritablement critiques.

Des premiers soins prodigués à une victime d’accident en attente d’être évacué

Dans notre périple, le talkie-walkie d’un agent de la BNSP crache l’urgence, accident à la Patte d’Oie. Au pas de courses, nous sommes sur place. Le tableau est ahurissant. Deux engins à deux roues, un vélo et une moto gisent au sol. Au milieu de ce télescopage, une victime, le visage ensanglanté cris au secours.

Après les premiers soins apportés par les soldats du feu, les gyrophares d’une ambulance retentissent. Le patient est évacué pour des soins approfondis. Plus de peur que de mal !

Le crépitement des feux d’artifice, rythmant la parade nocturne, annonce l’avènement de la nouvelle année. 00H00, bonjour 2025 ! À l’intérieur du bus, les vœux fusent, entrecoupés par les sonneries insistantes de téléphones portables, créant une mélodie improvisée de joie et d’excitation.

Les maquis et les boîtes de nuit débordent de vie

Au pied de l’imposant échangeur du Nord, le quartier Nonssin est sous haute surveillance. Les gendarmes, postés à un point stratégique, contrôlent systématiquement les papiers d’identité des passants, créant une ambiance de vigilance. Ces contrôles d’identité, bien que parfois fastidieux, sont acceptés par la plupart des citoyens.

« On apprécie beaucoup leurs actes, cela va permettre pour quoi pas de retrouver des motos volées. Encore, ça va éviter le grand banditisme. Quand les gens voient les Hommes de tenue, ça les interpelle de rouler doucement. Moi vraiment je trouve que c’est un acte à louer », foi de Issa Kaboré, un riverain soumis au contrôle d’identité.

Contrôle d’identité au pied de l’échangeur du Nord

Fin de mission. Retour à la base. Dans la ville, la nuit s’embrase. Les maquis et les boîtes de nuit débordent de vie, leurs façades illuminées attirant une foule en quête de divertissement. La musique s’échappe des enceintes, créant une ambiance festive qui envahit les rues. Malheureusement, nous sommes privés de cette ambiance, dont nous aimerions tant vivre. Hélas…

Sié Frédéric KAMBOU

Soumaïla MALO (stagiaire)

Burkina 24

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