Responsabilité sociale des sociétés minières au Burkina Faso : La partition du Réseau Afrique Jeunesse

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Ce lundi 28 décembre 2020, l’ONG Réseau Afrique Jeunesse (RAJ) a organisé un atelier à Ouagadougou sur le projet « humanisation des opérations minières et promotion de la responsabilité sociale (RSE) des entreprises minières au Burkina Faso».  

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Le projet « humanisation des opérations minières et promotion de la responsabilité sociale (RSE) des entreprises minières au Burkina Faso» porté par l’ONG RAJ va vers son épilogue. L’atelier organisé ce 28 décembre 2020 a pour objectif de faire le bilan, de répertorier les acquis, analyser les défis, tirer les leçons, répertorier les bonnes pratiques et valoriser les expériences. 

« Le projet visait à évaluer les investissements économiques et sociaux effectués par les entreprises minières au niveau local, promouvoir la pratique de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et engager la démarche tendant à la labellisation de la RSE au Burkina Faso, organiser et mobiliser les détenteurs de droits pour la revendication de leurs droits », explique Daniel Da Hien,  coordonnateur de l’ONG RAJ.

Il a fait comprendre que l’objectif global, qui est de contribuer à la promotion du secteur minier pour un développement durable au Burkina, à travers notamment la cohésion sociale,  a été atteint. Si « au départ, il y a eu des confrontations entre les populations minières et les sociétés minières », à présent « toutes les communautés minières discutent, échangent avec les sociétés minières ; toutes les sociétés minières discutent, échangent avec les communautés minières », analyse-t-il.

Le projet a été mis en œuvre  dans les régions du Centre-Ouest, du Centre-Est, des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, du Nord et du Sahel. Les communautés locales des villages et villages abritant des entreprises minières en exploitation, les organisations de la société civile, les médias communautaires, les associations et mouvements de jeunesse, entre autres, ont été les cibles privilégiées.  

Le projet  a connu la participation de comités de monitoring, qui se sont donnés pour objectifs de suivre les investissements socio-économiques effectués par les sociétés minières au profit des communautés. Cela, en vue de «se rassurer que le fonds minier au niveau local aille réellement au profit des communautés minières qui sont impactées ».

Le projet tire à sa fin mais sa mission première continue

L’organisation d’espaces de dialogue et d’interpellation citoyenne, le renforcement des capacités des leaders communautaires, la production d’émissions radiophoniques sur le secteur minier et l’organisation de prix RSE figurent également parmi les actions menées.

Comme difficultés rencontrées sur le terrain, Izidor Bassolé, du comité de monitoring de la mine de Perkouan à Réo, a fait savoir qu’au démarrage, les mines étaient réticentes à partager leurs données. Par la suite, elles ont compris le bien-fondé de l’initiative, « puisque les mines investissent et les populations ne voient pas ».  

Le  projet a été implémenté en 2016 grâce à l’appui financier de Diakonia et cette année marquera sa fin. Mais Daniel Da Hien a assuré que  sa mission première qu’est le suivi « va se poursuivre ».

Josué TIENDREBEOGO

Burkina 24

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