L’UPC à la majorité : « Nous n’avons pas démissionné de notre parti pour rejoindre un autre » (Moussa Zerbo)
A l’occasion de la présentation des vœux des militants du parti de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le porte-parole du parti, Moussa Zerbo, s’est prononcé sur la nouvelle vision du parti. C’était ce mardi 12 janvier 2021 à Ouagadougou.
Désormais, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) fait partie de la majorité présidentielle. Moussa Zerbo, porte-parole du parti, a donné les mobiles du choix du « parti du lion ».
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« Au sortir des élections de 2015, est-ce qu’on nous a demandé pourquoi on était chef de file de l’opposition ? Pourquoi on ne nous a pas demandé ? Parce qu’on était la deuxième force politique du pays. Et la constitution et la loi disent que la deuxième force politique du pays est le chef de file de l’opposition. Je crois que c’est pour cela que la question n’a pas été posée.
Et cette fois-ci, nous ne sommes pas dans cette posture. Et pourquoi nous poser la question sur notre choix ? L’UPC est un parti qui a été créé librement et ce parti est libre également d’opérer ces choix au moment où elle juge opportun. Je crois que cette troisième position (à la suite des élections de 2020) a été voulue par le peuple burkinabè. Par conséquent, nous assumons ce qui est sorti des élections », a-t-il expliqué.
Ainsi, dans le nouveau gouvernement de Christophe Dabiré, l’UPC semble rejoindre ainsi, au sein de la majorité présidentielle, d’anciens démissionnaires du parti.
« Nous, on ne rejoint personne. Nous, on a répondu à une sollicitation du Chef de l’Etat. Nous n’avons pas démissionné de notre parti pour rejoindre un autre parti. Nous sommes de l’UPC et nous sommes toujours à l’UPC. Si d’autres personnes sont allées de leur propre chef se rallier ailleurs, je pense que c’est leur libre choix »
(Moussa Zerbo, porte-parole de l’UPC, le 12 janvier 2021)
Concernant les capacités du président du parti, Zéphirin Diabré, à gérer la réconciliation nationale, Moussa Zerbo a rassuré que c’est le bon profil.
« Depuis la création de l’UPC, jusqu’à ce qu’on arrive à l’insurrection, souvenez-vous, qui mieux que lui a réussi, société civile et partis politiques, dans un seul élan pour dire non à la modification de l’article 37, à la mise en place d’un sénat au Burkina Faso. Qui mieux que lui au sortir des élections, après avoir combattu les adversaires d’hier tels que le CDP s’est retrouvé encore dans la même maison commune pendant cinq ans. Est-ce que vous avez déjà appris au CFOP un seul jour qu’il y a des couacs entre le CDP et l’UPC ? C’est pour vous dire que c’est un grand manager. Durant toute la campagne, Zéphirin Diabré a toujours répété qu’il n’a aucun problème avec personne. Il a dit « Je serais prêt au cas où je suis élu à travailler avec le MPP à droite et le CDP à gauche », a confié Moussa Zerbo.
Jules César KABORE
Burkina 24
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