L’ARCEP outille les personnels des juridictions sur la cybersécurité et le terrorisme lié aux TIC

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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a procédé à la clôture de son séminaire de formation en cybersécurité ce vendredi 15 avril 2022 à Ouagadougou. Durant 72 heures, une cinquantaine de participants ont été outillés sur les différentes règlementations en matière de cybersécurité.

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Du 13 au 15 avril 2022, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a réuni les personnels des juridictions et les officiers de la police judiciaire (OPJ) afin de les outiller  pour leur permettre d’actualiser leurs connaissances.  Et aussi partager les bonnes pratiques afin de déceler des solutions pour une efficacité de la cybersécurité.

L’atelier a été une tribune pour les différents participants d’échanger sur les mesures probables à adopter pour sécuriser le cyberespace, d’où la thématique de la cybersécurité. « Nous avons commencé par présenter l’écosystème, la gouvernance de la cybersécurité pour aboutir aux mesures de prudence que chacun devrait adopter, en passant par l’identification des infractions, des peines mais aussi par les menaces qui sont sur le monde numérique », a indiqué Abdoulaye Mamboné, coordonnateur de l’atelier.

Abdoulaye Mamboné, coordonnateur de l’atelier

Les apports de la formation

Pour Arouna Kaboré, magistrat et formateur à cet atelier, les échanges ont été bénéfiques et fructueux. Et d’ajouter que de bonnes pratiques ont été arrêtées pour de meilleures méthodes de collaborations dans l’efficacité de la protection contre la cybersécurité.

« Le premier point essentiel que je note de cette rencontre, c’est le fait que les acteurs puissent  se connaître davantage. Certains avaient des réquisitions qui n’étaient pas traitées. Ils ont pu discuter avec les opérateurs, ils ont échangé avec les services d’enquêtes de la BLCC. Cela  permet d’améliorer le travail et souvent de régler  certains problèmes qu’on ne peut pas régler quand on ne se connait pas », a-t-il souligné.

Arouna Kaboré, magistrat et formateur à l’atelier

De façon pratique, Arouna Kaboré  a assuré que la formation a été salvatrice dans le sens où elle a permis non seulement aux participants de comprendre le fonctionnement des opérateurs mobiles, mais aussi  d’apercevoir le rôle de l’ARCEP en tant qu’entité nationale de régulation.

Par ailleurs,  Arouna Kaboré  a relevé que le cyber terrorisme a également été question au cours des échanges. Car les infractions liées au cyber terrorisme font appel aux TIC.

« Certains ont posé des préoccupations réelles, des dossiers sur lesquels on travaille et les collaborateurs ont pu donner des indications sur comment être efficace lorsqu’on se retrouve en face de telle question. C’est une actualité et le terrorisme comme toutes les autres infractions que nous avons est aujourd’hui un pan qui est lié aux technologies de l’information et de la communication », a-t-il argué.

Les recommandations

Au terme de ces 72 heures de travaux, les participants ont émis des directives envers l’ARCEP, les opérateurs de téléphones mobiles et la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) dans le cadre de la cybersécurité .

A écouter Cyrille Nikiéma, juriste, pour ce qui est de l’ARCEP, il leur a été recommandé de veiller à la mise en œuvre du dispositif légal d’identification des abonnés des opérateurs de téléphonie et des utilisateurs des cyberattaques d’une part. Et d’autre part appliquer les sanctions prévues aux opérateurs en cas de manquements.

Pour ce qui est de la BCLCC, il a souligné que recommandation leur a été faite de mettre en place une plateforme en ligne pour les déclarations des infractions, et surtout accompagner l’ARCEP pour l’échantillonnage des abonnés non identifiés.

Enfin, à l’endroit des opérateurs, il leur est demandé de revoir les modalités de commercialisation des cartes Sim notamment en réduisant la vente à certains acteurs tout en privilégiant la vente en agence. Et aussi de veiller à la célérité du traitement des dossiers de réquisitions.

« L’adresse mail [email protected] » a été développée pour les dénonciations des cas de cybercriminalité au Burkina Faso, a rappelé le commissaire de police, Bayi Akim Nignan, chef de la division des enquêtes.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24 

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