Hadj 2022 : L’Etat burkinabè accorde 800 millions de subvention

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Après deux ans de suspension du pèlerinage en raison du Covid-19, les musulmans du monde entier se préparent pour accomplir le 5e pilier de l’Islam. A trois semaines du départ des pèlerins burkinabè pour La Mecque, le ministère des affaires religieuses et coutumières a fait le point des préparatifs, ce lundi 6 juin 2022 à Ouagadougou. 

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Dans le cadre de l’organisation du hadj 2022, le Burkina Faso et le royaume d’Arabie Saoudite ont signé une convention pour une bonne organisation du pèlerinage, selon Issaka Sourwema, ministre des affaires religieuses et coutumières.

Du contenu de la convention, informe-t-il, on retient la confirmation du quota de trois mille six cent quatre-vingt et six (3686) pèlerins ; l’institution du paiement des visas hadj à hauteur de 300 riyals soit cinquante-quatre mille (54.000) FCFA par pèlerin ;

L’institution d’une assurance de 109.25 Riyals soit dix-neuf mille six cent soixante-cinq (19.665) FCFA par pèlerin, en paiement unique ; l’augmentation des prestations des services de base. « Ces diverses évolutions intervenues au niveau de l’Arabie saoudite vont entrainer conséquemment, une hausse du coût du hadj. 

Après de nombreuses concertations, le coût du hadj 2022 est fixé à un montant de trois millions quarante-sept mille (3.047.000) francs CFA, incluant la prestation saoudienne, celle des agences de voyage et le prix du billet d’avion », a détaillé le ministre.

A écouter Issaka Sourwema, la compagnie aérienne de transport Ethiopian Airlines à travers l’agence Satguru a été retenue pour transporter les pèlerins burkinabè en terre sainte, en collaboration avec les 121 agences habilitées et reconnues par l’Etat burkinabè.

Une subvention de 800 millions a été accordée par l’Etat burkinabè pour l’organisation du Hadj 2022. Cette subvention a permis d’alléger le coût par personne, selon le comité d’organisation. « Le coût, on l’avait fixé à 3 547 000 qui prenait en compte des prestations saoudiennes. 

La subvention de l’Etat a permis la réduction de 217 000 francs sur chaque pèlerin. Les agences de voyages aussi ont réduit un peu le coût de leur prestation », a indiqué Mamadou Sawadogo, secrétaire permanent du comité de suivi du pèlerinage.

Les contraintes ne manquent pas, le quota des différents pays a été revu à la baisse. D’une réduction de 8143 à 3686 l’organisation du Hadj a décidé de prioriser les inscrits de 2020. Aussi, pour des raisons de sécurité, les personnes âgés de plus de 65 ans ne sont pas autorisées à prendre part au Hadj.

Du reste, le ministre et les acteurs entendent tout mettre en œuvre pour un hadj réussi en 2022. « Un dispositif de suivi du protocole sanitaire, de sécurisation des sites à forte concentration de communauté musulmane burkinabè, de veille au respect des cahiers de charge et de points focaux pour l’enregistrement des plaintes seront mis en place pour veiller au bien-être de nos pèlerins », a terminé Issaka Sourwema.

Le comité d’organisation rassure également que tout est mis en œuvre pour que la première vague des pèlerins burkinabè puisse bouger le 21 juin 2021. Les départs sont prévus du 21 au 29 juin et les retours du 19 au 28 juillet 2022.

Akim KY 

Burkina 24 

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