Paix et souveraineté dans le monde : North Atlantic Peace Organization (NAPO) fait les yeux doux au Burkina Faso

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Hayouba Ouattara est Chef d’entreprise et président du Mouvement patriotique le Faso d’abord (MPFA). Il est également le président au Burkina Faso de North Atlantic Peace Organization (NAPO). Dans un entretien avec votre média leader Burkina 24, il explique le pourquoi, la vision et les objectifs de cette jeune organisation (NAPO) et ses attentes vis-à-vis du Burkina Faso, qu’il considère comme très important dans la sous-région ouest africaine. 

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North Atlantic Peace Organization (NAPO) est une organisation, des dires de son président au Burkina Faso, née en 2022 en Russie et mandatée par la Douma d’Etat de la Russie (ndlr, Chambre basse du parlement en Russie).

« C’est une alliance politique et militaire formée par l’Association Afro-descendants Russie pour aider à créer un monde multipolaire et à établir la paix et la sécurité mondiale face au pouvoir abusif de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). L’Organisation pour la paix de l’Atlantique Nord est alimentée par des citoyens et non par des représentants du gouvernement qui peuvent être compromis par la peur ou la corruption », a indiqué Hayouba Ouattara.

Les principaux membres, dit-il, sont des Afro-descendants des États-Unis qui revendiquent leur droit à l’autodétermination et des citoyens de la Fédération de Russie, mais le groupe est ouvert à tous ceux qui sont d’accord avec ses objectifs.

L’adhésion, a-t-il aussi fait comprendre, est ouverte aux citoyens des États membres de l’OTAN qui ne sont pas d’accord avec les actions injustes de l’OTAN qui mettent en fin de compte la population en danger.

« Les Africains sont les bienvenus depuis la guerre illégale de l’OTAN contre la Libye en 2011, qui a privé l’Afrique d’un leader et d’un plan qui auraient eu un impact énorme sur l’amélioration de la vie de près de 2 milliards de personnes », a en somme laissé entendre M. Ouattara.

Le Burkina Faso, un partenaire stratégique à conquérir !

Le Burkina Faso, de par sa position géographique, de par ses richesses naturelles et de par l’engagement dont fait montre son dirigeant actuel, le Capitaine Ibrahim Traoré, est un partenaire qu’il faut avoir de son côté si l’on veut se repositionner sur la carte du monde. L’organisation Nord Atlantique l’a bien compris et ne ménage aucun effort à propos.

« Le choix du Burkina Faso, parce que le Burkina Faso est le centre de gravité de l’Afrique de l’Ouest », a expliqué Hayouba Ouattara. Pour arriver à un tel partenariat avec le pays des Hommes intègres, l’organisation s’est attachée les services du président du Mouvement patriotique le Faso d’abord (MPFA) pour les idéaux qu’il défend.

« Les premiers dirigeants de NAPO, après des recherches approfondies, ont trouvé que ma personne leur convenait le mieux. Moi, président du MPFA ; un mouvement patriotique révolutionnaire qui lutte activement pour le soutien de la transition et du gouvernement dans leur lancée de la révolution et dans leur lancée de la recherche de la souveraineté de notre pays et de l’indépendance entière de notre pays », a confié le président du MPFA, Hayouba Ouattara.

L’organisation Nord Atlantique, à en croire son représentant au Burkina Faso, se veut être un partenaire sérieux. Il dit n’attendre que le ton des autorités burkinabè. « Déjà, NAPO a proposé d’injecter au moins 50 millions de dollars au niveau de l’hydrocarbure au Burkina Faso. NAPO a des projets dans l’hydrocarbure, l’industriel, l’équipement militaire. NAPO n’attend que d’être mandatée par les premières autorités », a informé M. Ouattara.

En attendant cet aval officiel des autorités de la transition, l’organisation, n’étant même pas encore reconnue officiellement par lesdites autorités, a été reçue par ses dernières. Des activités, elle dit en avoir également faites. « Nous avons déjà été reçus en audience par des autorités pour expliquer ce que NAPO fait. Nous avons aussi reçu pratiquement toutes les Organisations de la société civile (OSC). Il y a des organisations (ndlr, activités) en vue », a informé Hayouba Ouattara.

Le Capitaine Ibrahim Traoré, l’Homme de la situation

Conscient de ce que la communication peut apporter dans la dynamique enclenchée dans la lutte pour la souveraineté et l’indépendance, le président au Burkina Faso de NAPO a invité les médias des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) à travailler de concert. « Sans communication aujourd’hui, il n’y a pas de pouvoir. Les médias sont les acteurs clés de cette lutte et de la réussite de l’AES. Les médias du Mali, du Burkina Faso et du Niger doivent travailler en étroite collaboration pour la réussite de cette vision et de ses objectifs », a-t-il appelé.

Aussi a-t-il été formel sur ce que les militaires actuels au pouvoir sont les personnes idéales pour conduire à bon port le navire de la révolution. « Il faut des militaires à la tête de ces pouvoirs (ndlr, pays membres de l’AES) pour réussir. Si c’était des civils, nous n’allions même pas évolué d’un iota. Il faut obligatoirement des militaires actuels (ndlr, Ibrahim Traoré, Abdourahmane Tiani et Assimi Goïta) pour éradiquer le grand-banditisme (ndlr, terrorisme) au Sahel, dans le Liptako Gourma. Il faut des militaires pour éradiquer la corruption, la gabegie », a-t-il déclaré sans une seule hésitation.

Pour le contexte du Burkina Faso, qu’il trouve très différent des autres pays, le Capitaine Ibrahim Traoré est l’Homme de la situation actuelle. « Le contexte du Burkina Faso est très différent des autres pays. Il faut vraiment une personne à la place qu’il faut pour diriger ce pays. Cet homme, c’est le Capitaine Ibrahim Traoré », a-t-il insisté.

Il a somme toute loué les initiatives du gouvernement de transition burkinabè, particulièrement celles du Capitaine Ibrahim Traoré. « J’encourage beaucoup les initiatives des dirigeants de l’AES et j’encourage beaucoup le Capitaine Ibrahim Traoré… L’âge ne fait pas la sagesse. Quand bien même il est jeune comme nous, mais sa sagesse que Dieu lui a donnée emporte même les vieux de 80 ans. Nous demandons toujours à Dieu de continuer à le guider, de continuer à lui donner cette sagesse pour pouvoir diriger un pays aussi compliqué comme le Burkina Faso », a-t-il prié.

Entretien réalisé par Tambi Serge Pacome ZONGO 

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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