Le gouvernement et le système des Nations unies rendent hommage aux 37 militaires burkinabè tombés dans les opérations de maintien de paix
Dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale des casques bleus, célébrée le 29 mai de chaque année, des membres du gouvernement burkinabè et ceux du système des nations unies au Burkina Faso ont déposé une gerbe de fleurs, ce jeudi 30 mai 2024, à la Place de la nation pour rendre hommage aux 37 casques bleus burkinabè tombés sur le champ d’honneur dans les opérations de maintien de la paix.
Les 37 casques bleus burkinabè morts dans les opérations de maintien de la paix ont reçu des hommages de la nation et du système des nations unies. Deux parmi eux seront décorés à titre posthume, ce jeudi 30 mai 2024, à New York.
Le représentant résident par intérim du système des nations unies au Burkina Faso, Alain Akapji a souligné que les casques jouent un rôle «capital» dans les opérations de maintien de la paix. Et ce, à l’entendre à plusieurs niveaux.
«En matière d’interposition entre les parties prenantes quand il s’agit des conflits. En matière de stabilisation, en matière de sécurisation et également en matière de protection des civils et tous les aspects de développement de façon générale», a-t-il commenté.
Aussi, a-t-il affirmé que le Burkina contribue significativement aux opérations de maintien de la paix. «Et c’est le moment pour moi de remercier très sincèrement le gouvernement du Burkina Faso et inviter tout le monde à continuer d’investir davantage dans la prévention des conflits, dans la consolidation de la paix », a-t-il lancé.
Le ministre en charge des affaires étrangères, Jean-Marie Traoré a, pour sa part, fait noter qu’il est «impossible» de parler du maintien de la paix dans le monde sans évoquer le rôle «significateur» qu’a joué le Burkina Faso en tant que «contributeur régulier» dans les différents continents.
Tout comme le ministre en charge des affaires étrangères, le ministre d’État, ministre en charge de la défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly a rappelé que le Burkina Faso été un des grands contributeurs des opérations du maintien de la paix notamment avec la mission du Mali. Mais au regard du contexte sécuritaire intérieur, le pays a retiré la plupart de ces hommes.«Malheureusement, nous avons perdu de vaillants soldats lors de ces engagements pour la paix internationale», a-t-il déploré.
Selon le ministre en charge de la défense, cette journée offre également l’occasion de réfléchir sur comment au mieux prendre part à ces opérations. «Effectivement, pour ces opérations de maintien de la paix et l’expérience que nous avons du Mali, nous devons nous poser certaines questions: est-ce réellement quand on assure ces opérations-là, c’est pour réellement la paix ? ou bien on a mis le feu quelque part, on nous appelle pour aller assister pour éteindre le feu. Ça c’est des réflexions que nous devons mener. Et je crois que ça sera désormais le leitmotiv de la participation des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso pour ces opérations», a-t-il prévenu.
En rappel, cette journée a été instituée en 2002 afin d’honorer des personnes civiles et militaires ayant participé aux opérations de maintien de la paix.
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