Tribune | Lutte contre le terrorisme : « Il n’y a plus d’alibi possible pour justifier un éventuel échec » (ACLE)
Ceci est une déclaration l’Association des Citoyens Leaders (ACLE) sur les conclusions des assises nationales.
L’Association des Citoyens Leaders (ACLE) salue les conclusions des assises nationales. Conformément aux souhaits de l’ACLE, elles ont accordé une prolongation de cinq (05) ans à la transition et donnent quitus au Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, d’être candidat aux élections devant mettre fin à la transition.
Pour l’Association des Citoyens Leaders, au soir des cinq (05) ans de transition, le Président du Faso, chef suprême des Forces armées nationales serait un vendeur d’illusion ou un imposteur s’il ne parvient pas à juguler le phénomène du terrorisme, et mettre, une fois pour toute, le pays des hommes intègres sur le chemin du développement donnant dos définitivement aux coups d’Etat.
Il doit refonder le pays. Il doit nous conduire à un nouveau contrat social, un nouveau pacte social. Il faut l’avènement d’un citoyen de type nouveau qui se soucie beaucoup plus de ses devoirs envers la nation que de ses droits envers celle-ci. C’est la probité de l’action du Président du Faso et de son gouvernement qui peut impulser ce changement social profond indispensable pour notre progrès et notre développement.
C’est un piège que le peuple Burkinabè tend en même temps au Président du Faso qui n’aura aucune excuse à lui donner si au bout de ces cinq (05) ans, il ne met pas hors de nos territoires l’hydre terroriste, refonder les institutions et organiser des élections libres, inclusives et transparentes.
C’est un piège parce que le peuple conscient et jaloux de sa souveraineté lui a donné son quitus. C’est à lui de faire qu’aucun de ses frères d’arme n’arrive à le renverser et de porter les aspirations profondes du peuple qui du reste continue sa veille citoyenne.
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Car certains d’entre eux ont, mille et une fois, essayé de faire des coups d’Etat jusqu’à la tenue des assises nationales. Ils n’ont pas pu. Ils s’organisaient afin qu’il n’y ait pas de prolongation ou qu’elle soit la plus courte possible. Tel n’a pas été le cas.
Avec cette prolongation, le défi d’atteindre les cinq (05) ans dépend des Forces de Défenses et de Sécurité (FDS). Comme Ponce Pilate, en accordant cinq (05) ans de transition, le peuple s’est lavé les mains, même s’il doit poursuivre la veille citoyenne.
Cinq ans de transition n’est pas une mince affaire. C’est un vrai challenge. Si le Président du Faso arrive, au terme des cinq (05) ans de prolongation, à tenir au sein de la grande muette et bouter le terrorisme hors de nos frontières, il entrera inéluctablement dans les annales de l’histoire en tant que Héros et Sauveur de la Nation. Il pourrait, à ce titre, faire un mandat démocratique de cinq (05) ans renouvelable une fois si le peuple le souhaite. Cela, pour respecter la mémoire de ceux qui sont tombés en se mobilisant contre la modification de l’article 37 en 2014.
Qu’à cela ne tienne, pour l’Association des Citoyens Leaders (ACLE), à la fin des cinq (05) ans de transition, on ne devrait plus parler de terrorisme au Burkina Faso. Si non, le Président du Faso, le Capitaine TRAORE aurait échoué et devrait être perçu comme un traître à la nation pour avoir trahi sa mission principale, la reconquête du territoire. En tout cas, depuis la tombée des rideaux des assises nationales, c’est parti pour le compte à rebours. Il n’y a plus d’alibi possible pour justifier un éventuel échec. Alors capitaine, vite au travail comme vous l’avez su faire au cours des mois écoulés à la tête de l’Etat, car le peuple vous regarde et vous soutient. Donc, à vous de ne pas le décevoir.
Par ailleurs, l’ACLE appelle tout le peuple burkinabè à se tenir davantage prêt et de continuer à consentir d’énormes sacrifices pour une issue heureuse de cette crise sécuritaire. Acceptons une fois pour toute souffrir volontairement pour notre souveraineté, pour notre indépendance, pour notre développement. Car toute souffrance imposée ne profite qu’à celui qui vous l’impose. En Afrique la plupart des systèmes qui existent nous imposent une souffrance qui ne profite qu’aux auteurs du système.
Cette fois-ci, nous avons au moins l’occasion de souffrir volontairement et dignement pendant une période donnée et espérer la dignité, la souveraineté, le développement. Alors, citoyens burkinabè, formons corps autour du Président du Faso et son gouvernement, autour des FDS ET VDP pour relever les défis qui sont les nôtres. Le prix de la liberté, c’est la souffrance et seule la résistance dans la patience peut nous sortir de cette souffrance.
Nan Lara An Sara ;
ACLE, osons pour un monde meilleur
La Patrie ou la mort nous vaincrons.
Declaration de Acle sur les conclusions Assises nationale amendée
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