Conventions de Genève : 75 ans au service des personnes démunies célébrés à Ouagadougou

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Le 12 août 2024 a marqué les 75 ans des conventions de Genève dont le Burkina Faso est partie prenante depuis plus de 60 ans. Dans le cadre de cette commémoration, le Bureau de la Coopération Suisse (DDC) et la Délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont  organisé une soirée d’échanges et de partage d’expériences, le vendredi 16 août 2024, à Ouagadougou.

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Telles des piliers du droit international humanitaire, les conventions de Genève ont vu le jour en 1949. Ces quatre conventions sont «  la protection des malades et blessés des forces armées en campagne. La protection des malades et blessés et naufragés dans les forces armées sur mer. Le traitement des prisonniers de guerre. La protection des populations civiles ».

Yves Arnoldy, chef de la délégation du comité international de la croix rouge au Burkina Faso

75 ans après leur mise en œuvre, ces conventions ont fait des échos favorables. Il était donc de bon ton de marquer une halte pour commémorer ces longues années d’existence. En ce sens, une table ronde a été consacrée aux échanges avec les autorités étatiques, les représentations diplomatiques, les organisations internationales, les ONG et acteurs humanitaires.

«  C’est un moment d’engagement de la part des États qui sont parties à ces conventions. C’est un moment extrêmement important, parce que la volonté de les mettre en œuvre est un moteur essentiel, donc c’est une occasion que les Etats mettent en avant », a expliqué Yves Arnoldy, chef de la délégation du comité international de la croix rouge au Burkina Faso.

Pour le Burkina Faso en particulier, cela fait 60 ans qu’il est partie prenante de ces conventions de Genève. Ayant fait ses preuves sur ses domaines de prédilection, l’Etat burkinabè n’est pas resté de marbre pour cette commémoration. Le gouvernement a de vive voix salué l’impact crucial de ces conventions.

Jean de Dieu Bambara, chargé de mission du ministère de la justice et des droits humains

Ces conventions trouvent tous leurs sens au Burkina Faso, à entendre Jean de Dieu Bambara, chargé de mission du ministère de la justice et des droits humains, représentant le ministre. « L’impact de ces conventions pour le Burkina Faso, d’abord en les ratifiant, on a l’obligation de les mettre en œuvre donc c’est au profit des populations. Quand on parle de populations, ce sont les populations vulnérables… Vraiment, l’impact est grand sur les populations », a-t-il reconnu.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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