Déclaration de l’Association Burkinabè de Lutte contre le Diabète (ABAD) 

publicite

Ceci est une déclaration de l’Association Burkinabè de Lutte contre le Diabète (ABAD) à l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète (JMD).

Le 14 novembre de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée Mondiale du Diabète (JMD), décrétée par l’Assemblée Générale des Nations-Unies en 1995.

La suite après cette publicité

La célébration de la JMD est un moment privilégié pour jeter un regard analytique sur la   situation du diabète dans le monde et dans chacun des pays ; c’est également l’occasion de considérer  les efforts consentis dans la lutte par les associations, les familles des malades, le personnel de santé et enfin, les progrès réalisés par la science afin de venir à bout du fléau.

Cette année le thème de la célébration porte sur : « diabète et bien-être ». Ce thème invite à intensifier la réflexion sur trois questions essentielles : la prévention, la qualité des soins et les avancées de la recherche.

  • La prévention :

Les diabétiques qui connaissent bien la maladie et ses complications, se rendent compte que la prévention est nécessaire pour éviter l’augmentation de la morbidité et de la mortalité dans la population ; dans ce domaine, ce sont les associations qui se dressent au-devant de la scène à travers la sensibilisation et les campagnes de dépistage ; leurs activités permettent une meilleure connaissance de la maladie, de ses complications et de l’offre de soins ;

  • La qualité des soins :

Le diabète nécessite des soins de qualité pour éviter les conséquences invalidantes de la maladie liées à ses complications ; la qualité des soins intègre l’accès à un personnel de santé spécialisé, des examens biomédicaux accessibles au plus grand nombre et la disponibilité de médicaments qui sont à la portée de la majorité des malades ;

  • Les avancées de la science :

Le bien-être des diabétiques est également et à n’en point douter, lié à la découverte de nouveaux médicaments et à de nouvelles techniques de soins ; c’est dire que la recherche et les avancées de la science tiennent une place importante dans l’amélioration de la qualité de vie des malades du diabète.

De nouveaux médicaments sont proposés et mis en place dans les circuits règlementaires du médicament. Cela donne de l’espoir aux malades. Les nouveaux médicaments et les nouvelles techniques de soins contribuent à une meilleure qualité de vie des diabétiques ; seuls leurs coûts restent un obstacle difficile à franchir.

Sur le plan épidémiologique, le nombre de diabétiques est en augmentation dans le monde. Le taux de prévalence actuel est de 6,1. La population vivant avec le diabète pourrait atteindre un milliard trois cent millions (1 300 000 000) personnes en 2050. Cette croissance rapide du taux de prévalence est alarmante et constitue en même temps, un défi pour les systèmes de santé du monde entier. C’est une situation qui a pour cause, une alimentation inadaptée aux besoins du corps humain (trop sucré, trop salé et trop gras) et qui se conjugue avec l’absence ou l’insuffisance d’exercices physiques et avec d’autres facteurs.

Chez nous au Burkina Faso, la prévalence est de 4,9% et 14,9% en milieu urbain selon les chiffres officiels disponibles mais on constate que le nombre de diabétiques est en constante augmentation malgré l’absence de données précises.

En ce qui concerne la qualité des soins et la disponibilité des médicaments, des efforts doivent encore être faits pour une certaine amélioration.

Quant aux résultats de la recherche, ils sont vivement attendus avec un espoir légitime au regard de la richesse de nos plantes locales.

Toutes ces situations interpellent les pouvoirs publics, les décideurs politiques et administratifs, les personnels soignants et les chercheurs. Chacun d’eux à une partition à jouer dans ce concert pour l’amélioration de la vie des malades du diabète. C’est pourquoi nous sollicitons à nouveau :

  • Les décideurs (pouvoirs publics, responsables politiques et administratifs) sur leur obligation à définir des stratégies politiques plus hardies en faveur de la prévention et de la lutte contre le diabète à travers la formation de spécialistes de la maladie et une prise en charge complète et/ou une subvention conséquente des médicaments du diabète ;
  • Les personnels de santé doivent accorder plus d’attention à ces malades dont le moral est souvent très affecté ;
  • le financement conséquent de la recherche sur le diabète qui doit s’inscrire dans le cadre global des stratégies de développement du pays qui font peu de place à la lutte contre les maladies non transmissibles.
  • Le ministère de la santé est particulièrement invité à soutenir les associations de lutte contre le diabète qui jouent un rôle important et déterminant dans la sensibilisation et l’information pour la prévention connaissance et la compréhension de la maladie.

  • Vive la Journée Mondiale du Diabète (JMD) !

 

  • Vive la Fédération Internationale du Diabète (FID) !

 

Vive l’Association Burkinabè de Lutte contre le Diabète (ABAD) ! 

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

B24 Opinion

Les articles signés B24 Opinion sont soumis par nos lecteurs et/ou des libres penseurs et n'engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×