Action sociale : Sit-in de 48 heures et grève de 96 heures pour « réveiller » l’exécutif

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Le Syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) ira en grève pour dénoncer l’attitude du « gouvernement (qui) reste de marbre et fait la sourde oreille » et qui n’a pas songé à faire une proposition concernant sa plateforme revendicative. Cette annonce intervient après l’annonce puis le report d’un sit-in de 48 heures suivi de l’observation d’un mot d’ordre de grève de 96 heures respectivement en fin août et début septembre.  

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Annoncée le 28 août dernier, le sit-in des 29 et 30 août et le mot d’ordre de grève du 05-08 septembre avaient été suspendus par le Syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) et le comité de la confédération du travail du Burkina (CGT-B) pour témoigner de leur solidarité aux victimes et familles des victimes des attaques terroristes des 13 et 17 août. Désapprouvant et condamnant ce qu’il qualifie de « mépris du pouvoir à l’égard des préoccupations pressantes et légitimes des travailleurs », le SYNTAS annonce la reconduction du sit-in pour les 13 et 14 novembre et la grève de 96 heures dans l’intervalle du 21 au 24 novembre.

Des exigences contenues dans La plateforme minimale du syndicat, c’est l’annulation de cinq (05) nominations dites de « complaisance » et qui concernent l’occupation de la direction du secrétariat permanent du conseil national de lutte contre la pratique de l’excision par une professeure d’histoire géographie, du secrétaire permanent du Conseil national de secours d’Urgence (CONASUR), de la direction générale de l’autonomisation économique de la femme, de la direction régionale de la femme de la solidarité nationale et de la famille du Nord et du secrétariat permanent du Conseil national de la promotion du genre (CONAP Genre). A cette exigence s’ajoutent les sept autres points de la plateforme dont l’adoption d’un statut particulier au profit des personnels du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille.

« S’il y avait déjà eu un semblant de dialogue, on n’en serait pas là aujourd’hui. C’est pour nous faire entendre une fois de plus et pour qu’enfin si les gens dorment qu’ils puissent se réveiller et regarder franchement les préoccupations qui sont posées », assure Juste Koumara Logobana, secrétaire général du SYNTAS.

Pour Jean-Baptiste Badolo, secrétaire chargé de l’éducation et de la formation syndicale, « la seule attitude juste qui s’impose à nous, c’est d’élever le niveau de la protestation ». 

Oui Koueta

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