Burkina : 11 inspecteurs de police municipale prêts à assurer l’ordre public
Relever les défis que constituent la lutte contre le terrorisme, l’élevage sur l’ordre public, la lutte contre la mendicité des enfants, l’insécurité routière liée à l’exploitation des tricycles nécessite « un personnel qualifié et motivé ». L’Ecole nationale de police y répond en mettant à la disposition des autorités communales des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, onze inspecteurs de police municipale.
Ils sont au nombre de onze (11). Trois (03) sont issus du concours professionnel et huit (08) du concours direct de recrutement d’élèves inspecteurs de police municipale dont deux psychologues, deux sociologues, deux informaticiens, un gestionnaire en ressources humaines et un juriste. Les impétrants qui doivent défendre le résultat de leur mémoire de fin de formation ont chacun, en fonction de sa spécialisation, la lourde tâche d’aider à faire régner l’ordre public dans les capitales politique et économique.
L’élève inspecteur Tinto Alidou a ouvert le bal des soutenances en présentant le résultat de ses recherches axées sur l’analyse du dispositif de la gestion des déchets urbains dans la ville de Ouagadougou. La salle Issa Ouédraogo N°3, baptisée du nom du sergent-chef tombé sous les balles assassines de bandits en 2004 à Koupéla, a été réservée pour le besoin des soutenances. Celle-ci de l’avis de Maimouna Thiombiano, secrétaire générale du ministère de la sécurité, « doit motiver davantage notre patriotisme et renforcer notre engagement collectif et individuel dans la quête de la paix et de la sécurité au profit de nos concitoyennes et concitoyens ».
Ouédraogo Sébastien a opté lui de se focaliser sur l’impact de l’élevage sur l’ordre public dans la ville de Ouagadougou. La divagation des animaux (chiens errants, moutons et bœufs) en plus des autres facteurs répertoriés par l’ONASER et la section accident du commissariat central de la ville sont souvent à l’origine de bien de chutes sur les bitumes et artères de la capitale.
Les facteurs explicatifs du stress chez les policiers municipaux de la ville de Ouagadougou, tiennent à cœur Nabaloum Souleymane.
Les touristes arrivant de pays où la mendicité est interdite, voire réprimée, ne manqueront pas de s’étonner de voir enfants et adultes parcourant la ville ou stationnés aux intersections pour y mendier. Le mémoire de fin de formation de l’élève Sangaré Moussa s’intitule la mendicité des enfants dans la ville de Ouagadougou, quelle stratégie de lutte. L’élève inspecteur Tiemtoré Yegwendé Vincent a opté lui de soulever la nécessité de création d’un centre de supervision urbaine à la police municipale de la capitale.
L’inspecteur inspecteur Sanou Gaoussou s’est penché sur l’insécurité routière liée à la l’exploitation des tricycles dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, aucun apport n’est de trop. Également recruté pour le compte de la capitale économique, Ouattara Issouf s’est lui attardé sur la contribution des polices municipales à la prévention du phénomène terroriste.
Les élèves inspecteurs Darga Bontabani Parfait, Kam Sami Alain, Kobanka Tonsoré, Sawadogo Galiam Ahmed ont eux choisi de traiter respectivement de la contribution de la police municipale au développement des collectivités territoriales, des facteurs de motivation au travail chez les policiers municipaux et la mise en œuvre de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences à la police municipale.
« Aujourd’hui et plus que jamais, a déclaré la secrétaire générale, notre pays a besoin de tous ses cerveaux et de toutes ses mains pour relever l’énorme défi quotidien que lui imposent particulièrement le grand banditisme et le terrorisme».
Burkina24
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