L’UNIDAP 2023-2025, signe de la nouvelle collaboration entre le système des Nations Unies au Burkina Faso et le gouvernement

publicite

Le gouvernement du Burkina Faso et le système des Nations Unies au Burkina Faso ont signé le Plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le développement durable (UNIDAP) du Burkina Faso 2023-2025, signe d’une nouvelle collaboration. C’était le jeudi 22 juin 2023 à Ouagadougou. 

La suite après cette publicité

Selon la ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba, le Plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le développement durable (UNIDAP 2023-2025) du Burkina Faso 2023-2025 est un témoignage de l’engagement du système des Nations Unies avec les autorités de la transition sur les fronts du développement, de l’aide humanitaire et de la consolidation de la paix.

Olivia Rouamba, ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur.

Le nouveau cadre de coopération entre le système des Nations Unies au Burkina Faso et le gouvernement burkinabè, comme l’a indiqué Olivia Rouamba, devrait permettre de fournir une aide au développement et une aide humanitaire suivant les quatre piliers des Objectifs de développement durable (ODD), notamment paix, peuple, planète et prospérité en mettant l’accent sur la cohésion sociale et la réconciliation comme moyen d’assurer un lien solide entre l’humanitaire, le développement et la paix.

« Pour atteindre ces objectifs, le Nexus humanitaire-développement-paix, approche novatrice, est un atout à la mise en œuvre de l’UNIDAP. Il se veut un changement vers une approche intégrée, globale et durable de la gestion des crises et du développement qui devrait à terme réduire le nombre de personnes dépendantes de l’assistance humanitaire », a fait savoir la cheffe de la coopération burkinabè.

Le cadre stratégique de coopération entre le Burkina Faso et le système des Nations Unies au Burkina Faso 2018-2023 arrivant à son terme en décembre 2023, il faut pour la suite de la coopération, des dires du ministre de l’économie, des finances et de la prospective, Aboubakar Nacanabo, un nouveau document cadre. C’est ainsi que, dit-il, il a été élaboré de manière inclusive et participatif, l’UNIDAP 2023-2025.

« Il représente l’offre des Nations Unies pour accompagner la transition au Burkina Faso et atteindre les ODD. Il a pour socle les référentiels nationaux de développement à savoir le deuxième Plan national de développement économique et social (PNDES 2) ainsi que le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD) et les politiques stratégiques sectorielles », a-t-il en outre présenté le document.

Aboubakar Nacanabo, ministre de l’économie, des finances et de la prospective.

Aboubakar Nacanabo, avant de parapher le document, a tenu à faire deux observations en ce qui concerne son contenu, espérant qu’elles seront prises en compte.

« Le premier élément c’est le narratif. Dans le narratif, au départ, il y a eu la question de Groupes armés non étatiques. Nous avons dit que ce narratif ne nous convenait pas. Et nous avons dit qu’il fallait plutôt parler de Groupes armés terroristes. Parce que c’est de ça qu’il s’agit. Après les corrections qui ont été faites, on parle de Groupes armés non identifiés. Nous voulons qu’on s’accorde sur le narratif. Pour nous, il s’agit de Groupes armés terroristes. C’est vrai que dans le principe du système des Nations Unies, c’est de ne laisser personne de côté, mais ici, nous on va laisser les groupes armés terroristes de côté… », a-t-il premièrement attiré l’attention.

La seconde observation est en lien avec la vision de la réconciliation nationale. « Deuxièmement, sur la partie liée à la réconciliation, nous voulons donner aussi notre vision de la réconciliation. La réconciliation pour nous, c’est la réconciliation à la base. Elle ne peut se réaliser que si on arrive à faire en sorte que les Burkinabè, peu importe où ils se trouvent sur le territoire national, arrivent à manger à leur faim, boire à leur soif et que tous les besoins les plus élémentaires sont satisfaits. Pour nous, si on arrive à faire cela, c’est un grand pas pour la réconciliation. Mais telle que rédigée ici, même si on arrive à faire tout ça, tant que les politiciens ne s’assaillent pas pour s’entendre, il n’y a pas de réconciliation », a-t-il fait remarquer.

Abdouraouf Gnon-Konde, Coordonateur résident et humanitaire par intérim du système des Nations Unies au Burkina Faso.

Abdouraouf Gnon-Konde, Coordonateur résident et humanitaire par intérim du système des Nations Unies au Burkina Faso, dit accepter les observations faites à leur endroit d’autant plus qu’il s’agit d’un projet de co-construction. « Nous ne pouvons qu’accepter ces observations, nous assurer qu’elles sont correctement reflétées dans le document sur lequel nous travaillons ensemble. C’est un projet de co-construction, donc il n’y a pas de débat à faire là-dessus », a-t-il réagi.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×