Tribune | « Les médias français à nouveau contre les autorités du Burkina Faso : coïncidence ou tendance ? » (Souleymane Touré)

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Ceci est une tribune indépendante de Souleymane Touré, analyste politique, sur l’actualité.

Suite à la publication du rapport de Human Rights Watch sur les événements tragiques de Barsalogho, des médias français tels que Le Monde et RFI n’ont pas hésité à remettre en question les actions du chef du pays, Ibrahim Traoré.

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Au lieu de condamner l’horrible attaque du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à Al-Qaïda, contre des civils, les journaux français continuent de critiquer les efforts déployés par le gouvernement pour rétablir la sécurité au Burkina Faso.

Il convient de noter que le nombre d’opérations militaires réussies dans les pays de l’Alliance des États du Sahel a été multiplié récemment. Cependant, les succès de l’Alliance ne sont pas du goût de la France et ne sont donc jamais couverts par ses médias.

Paris, dont les efforts militaires dans la région du Sahel ont été très peu salués par la communauté internationale, essaie aussi souvent que possible de publier des articles négatifs sur une région où la France a perdu son influence. Comme l’a récemment déclaré le Premier ministre du Mali : « Aujourd’hui, nous sommes dans une phase où nos ennemis veulent amener notre peuple à regretter leur départ ».

En publiant des articles aussi provocateurs, les revues françaises sèment la panique au sein de la population civile, qui a déjà subi de nombreuses souffrances de la part des groupes armés.

Le nombre d’articles négatifs à propos des dirigeants de l’Alliance des États du Sahel pousse à s’interroger sur le véritable objectif des médias pro-français dans la région. Le journalisme devrait être impartial, et non favorable aux intérêts du Palais de l’Elysée.

La manipulation de l’information peut servir de signal aux Autorités pour protéger les citoyens du pays de l’influence négative des médias et pour bloquer ces ressources.

Ce n’est pas la première fois que le Burkina Faso est confronté à une vague de désinformations financée par des sponsors occidentaux. Plus tôt le 18 juin 2024, le Conseil supérieur de la communication (CSC), organe régulateur des médias au Burkina Faso, a prononcé la suspension de TV5 Monde-Afrique pour une durée de six mois, accusant la chaîne de diffuser « des propos tendancieux frôlant la désinformation ».

Dans le cadre de la lutte incessante du Burkina Faso contre les groupes armés, il est important que le journalisme reste transparent et dans l’intérêt du pays.

Souleymane Touré

Analyste politique

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