Assassinat de Norbert Zongo : Le Collectif toujours pour la réouverture du dossier
Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) a donné de la voix cette année encore pour la réouverture du dossier de l’assassinat du journaliste burkinabè Norbert Zongo et de ses compagnons, frappé d’un non-lieu. Après s’être recueillis sur la tombe des disparus, les membres du Collectif ont animé un meeting à la Place de la Nation à Ouagadougou, ce 13 décembre 2013.
Pendant que les élèves et les étudiants désertaient les classes et les amphis ce 13 décembre 2013 à Ouagadougou, le CODMPP se recueillait sur la tombe de Norbert Zongo et de ses compagnons. Cela fait en effet 15 ans que le journaliste était atrocement assassiné sur la route de Sapouy avec Abdoulaye Nikiéma, Ernest Zongo et Blaise Ilboudo.
Après le dépôt de gerbes et un hommage rendu à l’homme au cimetière de Gounghin, les membres du Collectif se sont retrouvés à la Place de la Nation de Ouagadougou pour un meeting ponctué d’hymne à Norbert Zongo et d’appel à la justice.
La note d’espoir de ce rassemblement et dans la lutte du Collectif est l’examen par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples du dossier du journaliste. Le Président du Collectif, Chryzogone Zougmoré, a en effet rappelé le jugement du dossier le 28 novembre dernier et dont le verdict est attendu dans les trois prochains mois.
« Il est indécent de continuer à tripatouiller notre Constitution comme une chambre à air »
Ce jugement, selon Zougmoré, est le résultat de la lutte du Collectif et du peuple burkinabè qui dure depuis maintenant une quinzaine d’années. Mais ce combat ne doit pas s’arrêter, dit-il. « Car, quel que soit le verdict qui sera rendu par la Cour, la lutte hautement patriotique engagée par notre peuple doit se poursuivre et se poursuivra », a-t-il déclaré.
Seule ombre au tableau, les mots d’ordre du Collectif ne semblent plus mobiliser comme auparavant. Constat prouvé lors du meeting qui n’a pas mobilisé grand monde. Mais pour Chryzogone Zougmoré, la mobilisation est importante, certes.
Toutefois, c’est ce qui « est essentiel » qui compte, a-t-il objecté. « Et l’essentiel pour nous, c’est la réouverture du dossier Norbert Zongo », conclut le président du Collectif.
Ce meeting a également été l’occasion pour le Collectif de condamner l’impunité des crimes économiques et de sang, de fustiger « l’impérialisme français » et surtout, de réitérer une fois de plus son refus de la modification de l’article 37 de la Constitution.
« Il est intolérable, indécent, inqualifiable que l’on puisse vouloir continuer à tripatouiller notre Constitution (…) comme une chambre à air », a notamment clamé Chryzogone Zougmoré.
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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c’est du bon blo ce collectif!
le burkina devrait se debarrasser de ces ?collectionneurs? qui portent le noble nom de collectif. il ya d’autres crimes dont les dossiers sont ferm?s. crier pour ces dossiers aussi et arreter de mettre le nez dans la politique sinon vous deviendrez tous les m?mes
Fran?ois Compaor? ne pourra pas ?chapper ? la justice. Il r?pondra t?t ou tard de ce crime. M?me s’il s’exile, on demandera son extradition. On ne n?gocie pas avec des criminels. Nous l’attendons de pied ferme et la chute du r?gime est pour bient?t.
En tout cas a koudougou la mobilisation est satisfaisante.Je profite dire que ceux qui ne s’associent pas aux luttes pour les causes nobles ne meritent pas le nom burkinab? .
Tot ou tard justice sera rendu et les commanditeur de ce crapuleux crime punis a la hauteur de leur forfait