Bassolet sur le retrait de passeports diplomatiques : « On ne peut pas remettre en cause la justesse de la mesure »
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibril Bassolet, s’est prononcé, ce 28 avril 2014 à Ouagadougou « pour la première fois » sur le retrait des passeports diplomatiques de certaines personnalités politiques.
Le président du Faso « peut à tout moment décider du retrait ou de l’annulation du passeport diplomatique de toute personne lorsque les circonstances l’exigent », et « les intéressés n’étaient manifestement plus à même de défendre les intérêts du pays conformément à la vision et à l’orientation de la politique étrangère du président du Faso », c’est, entre autres, l’explication fournie par le ministre pour ce qui concerne l’annulation des passeports de certaines personnalités.
Il a soutenu que l’« on ne peut pas remettre en cause la justesse de la mesure » et c’est les décisions de garder, de renouveler sont prises au regard du « lien de confidence entre les détenteurs et le président du Faso », a-t-il martelé.
« C’est une question d’opportunité »
Avant la conférence de presse du 28 avril, le ministre Bassolet dit n’avoir pas auparavant accordé d’interview sur la question et n’était même pas sur le territoire national. Il dit avoir été surpris de l’article dans un organe dont il « ignore jusqu’à l’existence ».
44 passeports ont été annulés à la date du 18 avril 2014 et le ministre des Affaires étrangères a assuré que d’autres l’ont déjà été de par le passé, même s’il n’a pas donné d’autres indications sur les noms et les qualités des personnes concernées.
Pour le cas, objet de la conférence de presse, il a fait comprendre que ce n’est pas une question de personne, mais une règle et un pouvoir discrétionnaire du président du Faso : « La possession du passeport diplomatique n’est pas un droit, mais le passeport ordinaire, lui, est un droit tout comme la carte nationale d’identité burkinabè ».
Ces personnalités détenaient leurs passeports « parce qu’elles étaient proches du chef de l’Etat »
Les personnes dont les passeports diplomatiques ont été annulés les possédaient toujours avec l’autorisation expresse du président du Faso, a fait savoir le ministre Bassolet, « précisément parce que le président considérait que ces personnalités continuaient à travailler pour lui, pour sa politique, pour la défense des intérêts du pays ».
Cependant, a-t-il ajouté, « face à la situation nouvelle, et face au choix politique de certaines personnalités qui sont rentrées en rupture et qui n’appliquaient plus l’objet pour lequel le passeport leur a été octroyé, naturellement le retrait s’en suit. C’est d’une simplicité évidente ».
Pour lui, seul le président du Faso peut décider de l’octroi en raison de missions de représentation confiées à un citoyen et du retrait « s’il estime que cette mission n’est plus du tout ce qui avait été convenu au départ. A ce moment, il annule le document qui devait vous faciliter l’exercice de cette mission. C’est vraiment une question d’opportunité. On peut s’en émouvoir, mais l’on ne peut pas remettre en cause la justesse de la mesure ».
« Etre opposant n’est pas un motif de déchéance »
Par ailleurs, le principal animateur de la conférence de presse, Djibrill Bassolet a confié que des hommes politiques de l’opposition détiennent encore leurs passeports diplomatiques de par leur statut (députés, maires…) qui ont des fonctions pour lesquelles ils peuvent prétendre au passeport, selon les mots du ministre.
Il a soutenu en justification « qu’être opposant n’est pas un motif de déchéance ». Ces personnalités détenaient leurs passeports « parce qu’elles étaient proches du chef de l’Etat », a précisé Djibril Bassolet et d’ajouter que « ce n’est pas l’activité d’opposition qui est visée ou remise en cause ».
Djibrill Bassolet dit n’avoir jamais rencontré Etienne Traoré, ni personne sur le sujet du retrait des passeports. Et n’a pas voulu préciser si les RSS font partie de ceux dont les passeports ont été annulés. Il a suggéré de leur poser directement la question.
Il est arrivé que pour des raisons pratiques qui ne justifient pas, mais expliquent que l’ « on ferme les yeux, mais là, on ne peut plus fermer les yeux », a trouvé à dire Djibrill Bassolet en ce qui concerne le fait que certains gardent leurs passeports diplomatiques, même après cessation de leurs fonctions.
Et c’est le ministre des Affaires étrangères qui a donné les instructions pour l’annulation des passeports du fait que « la confiance sur la base de laquelle les passeports avaient été accordée n’existe plus ».
Dofini BANLO (COLLABORATEUR)
Pour Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
« On ne peut pas remettre en cause la justice de la mesure »… »mais l?, on ne peut plus fermer les yeux » ! Bien dit, Djibril. Rappelez aussi au pr?sident qu’on ne peut pas remettre en cause la justesse de la constitution. Et personne n’y fermera les yeux. Blaise, on te retire le pouvoir en 2015.
DJIBRIL est un grand intellectuel et je pense bien qu’il a r?ussi a ce conf?rence de presse.on ne peut pas vouloir une chose et son contraire il faut que le MPP comprennent ?a!
soyons r?aliste les gars je suis ni de la gauche ni de la droite extr?me mais je suis loin d’un arriviste ya rien rien de telle mois particuli?rement je trouve ?a tr?s normal les passeports diplomatiques son por des diplomates maintenant que vous etes plus on retires ya rien rien de telle ces gars son des traitres de la r?publique et faitent attention de la mani?re qu’il on trahis le pouvoir ces de cette maniere aussi qu’il vons trahire le peuple
? il y en a aujourd?hui, qui se servent de ce passeport diplomatique pour voyager et ? l?ext?rieur, parlent mal du pr?sident du Faso, agissent contre les int?r?ts du Burkina Faso? .
? A partir du moment o? le pr?sident du Faso pense que ces d?tenteurs de passeports diplomatiques, voyagent avec ce document pour d?nigrer, parler mal de lui, et salir le pays, c?est son droit de les leur retirer? , ajoute-t-il.
Pour le reste, il estime que si lui Djibrill Bassol?, devenait un jour opposant, ? je n?utiliserais jamais le passeport diplomatique ! ?, selon ses propres termes, repris par Aujourd?hui au Faso.CE QUI EST DIT EST DIT.
et voil? qui est clair ,cette question doit ?tre ferm?e car si ce n est une question de mauvaise foi ou d ingratitude ce serait fini car tout est bien fond
IRREPROCHABLE, VOUS L’AVEZ TOUJOURS ETE.
RESTER SUR CETTE VOIE, NE VOUS LAISSEZ PAS EMBARQUE…..MON GENERAL. BIG RESPECT!!!!!!!
Hmm
Tr?s bonne d?fense cette fois ci. L’argumentaire « ternir l’image du pays ? l’ext?rieur » n’est plus ?voqu? comme mobile de l’annulation comme ? la premi?re sortie. Sinon nous nous ?tions pos? la question de savoir s’il y’avait un ou des indicateurs pour fonder une accusation du genre « ternir l’image d’un pays ? l’ext?rieur » pour un ETAT r?publicain, sauf peut etre dans l’option d’une pens?e unique. Malheureusement ce mobile « ternir l’image du pays ? l’ext?rieur » a ?t? lach? et ressemble un peu ? de l’eau qu’on a vers? et qu’on ne peut plus ramasser.
Il ne fallait m?me pas que Bassol? tienne une conf?rence de presse; car il n’a tout simplement pas rien dit. Au contraire il s’est ridiculis?, et s’est sa deuxi?me chute sous les cam?ras internationales! Dommage!
Mr le ministre croyez vous normal que c est le chef de l ?tat qui distribu les passports diplomatiques? Le Chef de l Etat devrait etre inhabil a cet act revanchard. Et je vois mal un Francois Hollande qui s en meler au boulot de son Ministre des affaires etrangeres concernant les Passports diplomatiques de la France.
Monsieur le Ministre est-tu s?r que tu intervienne sans pression?parce qu'? mon attendemon vous dit avant cette date "………Il dit avoir ?t? surpris de l?article dans un organe dont il ? ignore jusqu?? l?existence ?. stp respect le grade de g?n?ral
On sent qu’il a ?t? grond? par son ma?tre