Les entrepreneurs de l’Est dénoncent le système de passation des marchés publics

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En tournée dans la région de l’Est, le ministre de l’Economie et des Finances a rencontré à Fada N’Gourma, les opérateurs économiques de la région le mardi 15 novembre 2011, dans l’optique de partager leurs préoccupations en tant qu’acteurs de la vie économique et contribuables au budget de l’Etat à travers les taxes qu’ils paient.

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A Fada N'Gourma, les entrepreneurs se sont plaint de la difficulté d'accès aux marchés publics. Ph.B24

La principale difficulté qu’ont annoncée les entrepreneurs de cette région est l’accès aux marchés publics. Ils considèrent que cette tare est due au système de passation des marchés et aux entourloupes qui y sont liés.

Selon eux, presque tous les marchés de la région sont octroyés à des entreprises de Ouagadougou, sans aucune transparence perceptible.  Un entrepreneur visiblement emporté a attesté que par exemple dans la province de la Komondjari, tous les marchés sont remportés par l’entreprise du contrôleur financier sous un prête-nom à Ouagadougou.

C’est une situation qui ne permet pas à la région de décoller. Ce problème en crée un autre, l’acquittement de l’impôt et autres taxes liées à l’entrepreneuriat.

«Comment voulez-vous qu’on paie l’impôt si on ne gagne pas les marchés pour exercer notre activité». «ça fait près d’une année que je n’ai pas eu de marché ; je ne travaille donc pas, et pourtant vos agents viennent exiger qu’on paie l’impôt. On n’a rien même pour payer». «Donnez l’argent ou fermez votre boutique». «Cette pression m’a amené à abandonner mon commerce. Je suis dans le domaine de l’or au Niger».

Au sujet des marchés publics, le ministre qui s’est dit favorable à la valorisation de l’expertise locale et à la création d’emplois a donné assurance que des mesures seront prises et appliquées pour favoriser l’accès des entreprises locales aux marchés de l’Etat. Il a proposé aux entrepreneurs de se regrouper en vue de se donner plus de chances dans la conquête de ces marchés.

Quant à la loi du ‘’moins disant’’, le ministre a précisé qu’elle est révolue et que d’autres critères en élaboration vont plutôt prendre en compte l’expertise locale, l’existence et la compétence effectives.  Une formation sur le montage des dossiers de soumission n’est pas non plus à négliger selon lui.

Une alternative et en même temps une préoccupation chez les commerçants et entrepreneurs de l’Est est l’accès aux crédits. Alors, à défaut d’avoir les marchés, l’octroi de crédits aux opérateurs économiques leur permettrait de rester actifs.

A chaque problème posé, des propositions de solutions ont été faites. Reste à présent, le suivi de la mise en œuvre de ces recommandations.

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Un commentaire

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