FESPACO 2013 : Franchir les PAS
Chaque édition du FESPACO a un thème central autour duquel tous les participants se rencontrent pour échanger. Cette année, le thème chosi est Cinéma africain et politiques publiques. Dans l’enceinte du Conseil Burkinabè des Chargeurs, des panels ont permis à d’éminentes personnalités du monde culturel et politique d’échanger pour de meilleurs lendemains du 7e art en Afrique.
Présent à l’ouverture des débats, avec à ses côtés ses homologues du Gabon, du Mali et l’invitée d’honneur du FESPACO 2013, le ministre Baba Hama a souligné la nécessité de mener des débats autour du cinéma africain. Après le thème de l’édition 2011 qui était « Cinéma africain et marchés », il a paru nécessaire de continuer la réflexion à cette nouvelle édition du FESPACO avec « Cinéma africain et politiques publiques ».
Après les Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) qui ont apporté un coup sévère au 7e art sur le continent, parce que les bailleurs ont choisi de cibler leurs priorités, il s’avère d’une grande importance que les Africains, eux-mêmes, réfléchissent et trouvent les solutions idoines à la pérennisation de leurs actes de création dont le cinéma.
Pour sa part, l’invitée d’honneur, madame Salamata Salembéré a invité les participants à s’impliquer pleinement dans les débats afin que des propositions concrètes soient remises aux décideurs politiques et que ces derniers s’investissent dans l’élaboration d’objectifs nécessaires à l’atteinte du rayonnement du cinéma du continent africain.
Les différents panels de ce colloque sont :
-Etats des lieux des politiques publiques d’aide aux productions cinématographiques et audiovisuelles dans les pays africains,
-Du constat à l’action : la contribution au niveau communautaire et des institutions,
-Du constat à l’action : les solutions au niveau des Etats,
-Du constat à l’action : du constat de l’action : la contribution des institutions financières/L’axe juridique.
Ce sont des réalisateurs, les techniciens de plateau, des personnalités politiques et autres décideurs qui se prêteront aux différents débats desquels aboutira La Déclaration de Ouagadougou qui doit être une boussole pour le futur du cinéma africain.
Rialé
Pour Burkina24.com
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