Me Titinga Frédéric Pacéré reçoit le célèbre Grand Prix de la poésie Léopold Sédar Senghor.

Du lundi 15 Avril au Vendredi 19 Avril, la capitale sénégalaise a vécu au rythme de la poésie à l’occasion de la tenue de la 8^e édition des rencontres internationales de la poésie de Dakar qui ont vu la remise du grand prix de la poésie Léopold Sédar Senghor au poète Burkinabè Me Titinga Frédéric Pacéré.

En effet, depuis 1998, sont organisées à Dakar les rencontres internationales de la poésie dont le but est de regrouper d’imminents poètes comme de jeunes poètes venant du monde entier pour leur permettre de vivre leur passion commune, et de promouvoir ce genre littéraire. C’est l’occasion également de distinguer d’une part les  meilleurs poètes du moment (à travers le prix de la Maison Africaine de la Poésie Internationale) et d’autres part ceux qui par la force et la beauté de leur plume ont marqué la poésie au niveau international par la remise du grand prix de la poésie Léopold Sédar Senghor.

C’est ce dernier prix qui a été décerné à Me Titinga Frédéric Pacéré qui il faut le rappeler, est d’abord un grand homme de culture, fondateur du musée de manega au Burkina Faso, imminent poète ayant à son actif des dizaines de publications, en plusieurs volumes. Qui plus est, il a eu le privilège d’avoir eu un contact des plus émouvants avec Léopold Sédar Senghor le poète président Sénégalais qui, ayant lu l’un des premiers recueils de poèmes de Me Titinga, a adressé à ce dernier une lettre dans laquelle il lui a dit toute son appréciation pour sa plume et tous ses encouragements à aller de l’avant dans cette passion pour la poésie.

Le récipiendaire bien qu’ayant reçu de nombreux prix littéraires de part le monde et actuel candidat au prix Nobel de littérature, a confié à l’assistance que ce prix avait une valeur toute particulière pour lui car révèlera-t-il, cette note du président poète Senghor reçue à ses débuts, a motivé et encouragé sa démarche de poète et à beaucoup influencé sa plume car se souvient-il, Senghor dans cette lettre l’invitait à explorer le bruit des tam-tams et des rythmes d’Afrique, ce à quoi il s’est consacré à travers son œuvre de poète. Il s’est tout naturellement donc dit honoré d’être distingué du prix qui porte le nom de l’un des plus grands poètes Africain si ce n’est le plus grand.

Cette distinction vient s’ajouter à un parcourt plus que rempli car le poète Burkinabè est par ailleurs Avocat, actuellement Avocat près le Tribunal Pénal pour le Rwanda (TPIR-ICTR à Arusha en Tanzanie) ; il est le fondateur de « Avocats Sans Frontières », Membre Titulaire de l’Académie Centrale Européenne des Sciences des Lettres et des Arts, Membre de l’Académie des Sciences d’Outre-mer en France, Membre de l’Académie des Arts, Lettre et Sciences de Languedoc en France et Commandeur de l’Ordre National au Burkina Faso.

Il n’y a plus qu’à lui souhaiter de remporter le prix Nobel de littérature auquel faut-il le rappeler, il est candidat ; ce que n’ont pas manqué de faire les poètes présents à ces rencontres.

Cette huitième édition, qui a vu la présence de poètes du Burkina, du Sénégal, de France, de Guinée Conakry, de Mauritanie, des Comores, du Tchad, du Congo, du Mali a vécu la distinction du poète, cinéaste et peintre Sénégalais Arfang Sarr qui a reçu le Prix de la Maison Africaine de la Poésie Internationale.

Youssouf Bâ

Dakar, Pour Burkina 24.