Investissements privés au Burkina: la justice, le véritable frein

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La justice, le secteur informel et les exonérations incitatives. Des points sur lesquels il va falloir revoir les copies si l’on veut un environnement juridique et réglementaire favorable à l’investissement privé au Burkina Faso. C’est la substance des points de vue exprimés par les partenaires de la Société Financière Internationale, participants au dialogue organisé ce mercredi 8 mai 2013 par le groupe de la Banque mondiale.

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« Quel environnement juridique et réglementaire pour un accroissement de l’investissement privé au Burkina Faso? » Les échanges, ce mercredi, autour de ce thème, sous l’égide de la Société financière internationale, ont été nourris par une communication de Me DEMBELE Salifou, expert en fiscalité et Droits des Affaires.

L’état des lieux du cadre institutionnel et juridique actuel de l’investissement, fait par le communicateur, offre à apprécier de nombreux efforts consentis par l’État pour l’amélioration du climat des affaires. Malgré tout, a poursuivi le spécialiste, on observe « une faible performance du pays en terme d’attraction des investisseurs étrangers« . L’expert a pointé  du doigt l’ampleur du secteur informel qui concurrence le secteur structuré: « on a laissé trop de place au secteur informel« , favorisé par les dispositions réglementaires, a relevé Me DEMBELE.

La question cruciale

Mais dans le dispositif pour attirer les investissements privés, l’une des plus grandes plaies demeure la justice. Malgré les efforts faits par le Burkina, comme la création de tribunaux de commerce, on assiste à un manque de célérité ou encore à « certaines décisions judiciaires [qui] semblent perturber le monde des affaires et renforcer le sentiment d’insécurité ».

Si la formation et de l’inamovibilité des juges du tribunal du commerce, suggérées par Me DEMBELE, peuvent contribuer à l’administration d’une bonne justice, les participants ont néanmoins reconnu que la question relève surtout de la gouvernance et que l’État a fort à faire pour donner la confiance aux investisseurs privés.  Car, selon l’expert, « pour un potentiel investisseur la question cruciale reste la sécurité juridique et judiciaire ».

Réflexion collective autour de thématiques majeurs pour le développement, les Dialogue series, dont celui de ce mercredi qui a réuni une cinquantaine de personnes, participent d’une tradition d’échange entre le Groupe de la Banque mondiale et ses partenaires que sont la société civile, le secteur privé et les acteurs étatiques. « A un moment où le Burkina Faso est en quête d’une croissance à deux chiffres, il nous est apparu essentiel de mettre en débat la question de l’investissement privé en rapport avec le climat des affaires », a indiqué Geneviève Compaoré, économiste à la Société Financière Internationale.

Justin Yarga

Burkina 24

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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Un commentaire

  1. j ni con? pa grd chose.just k s? lexpert ki parl.jaimr? etr 1 expert en fiscalit? ? droit des affaires coe lui!

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