Décentralisation : Le nouveau Maire de Gaoua dévoile les priorités de son mandat

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Sansan Youl, Maire de Gaoua. Ph.B24
Sansan Youl, Maire de Gaoua. Ph.B24

A la faveur des élections couplées de 2012, la commune urbaine de Gaoua a un nouveau Maire, en la personne de Sansan Youl. Élu sous la bannière du parti au pouvoir, le CDP, le nouveau dirigeant de la cité de Bafoudji a été installé le 14 avril 2013. En marge de la cérémonie d’ouverture des assises criminelles de Gaoua ce 3 mai, Sansan Youl a bien voulu répondre à quelques questions de Burkina 24.

Burkina 24(B24) : Quels sont les défis que vous trouvez nécessaire de relever au cours du présent mandat ?

Sansan Youl (S.Y) : Le premier défi qui se pose à nous, c’est le problème de l’insalubrité et de l’évacuation des eaux pluviales. Rien que le 26 avril, nous avons eu une forte pluie,  et les caniveaux sont bouchés. Il faut commencer par cela.  Le deuxième défi a trait à  l’éducation. Les élèves des 8 secteurs et des 56 villages rattachés convergent tous vers Gaoua après le CEP. Ce qui pose le  problème de logements. Nous comptons alors décongestionner les choses, en construisant au moins deux  CEG dans deux gros villages de la commune.

B24 : La ville de Gaoua connaît-elle des problèmes de lotissements ?

S.Y : Oui ! Nous avons hérité des problèmes de parcelles. Mon prédécesseur m’a laissé une liste de 47 demandeurs de parcelles qui sont prioritaires.

B24 : Comment comptez-vous gérer l’exploitation artisanale de l’or dans la ville ?

S.Y : L’orpaillage, c’est un secteur très sensible. Il faut faire beaucoup attention. Lors du mandat précédent, il y a eu une délibération interdisant l’orpaillage dans la commune. Mais il s’est avéré qu’il y a deux villages qui continuent d’exploiter. Quand les gens du même village ne sont pas unanimes sur le fait qu’il faille arrêter, c’est compliqué. Faut-il les contraindre à arrêter ? Où trouveront-ils de l’emploi ?

B24 : Quelle sera votre attitude face à l’incivisme fiscal ?

S.Y : L’incivisme fiscal existe à Gaoua. Nous avons 2 mois et demi de service. Ce qui fait que nous sommes en train d’aller petit à petit. Sinon, nous avons remarqué qu’il y a des occupants illégaux du domaine public. Nous sommes en train de les recenser. Au niveau des taxes, nous envisageons une sensibilisation, avec la collaboration de la société civile.

B24 : Quels sont vos rapports avec les conseillers des autres partis ?

S.Y : Dans mon discours d’installation, je disais que je plaçais ce mandat sous le signe de la concertation et de la rigueur au travail. Ainsi, nous travaillons en parfaite symbiose. Nous avons tenu notre première session ordinaire, le 21 mai dernier.  Sur 129 conseillers (puisqu’ il y a eu malheureusement un décès), 115 étaient présents. Nous travaillons tous ensemble, notamment avec les conseillers de l’UPC, car nous sommes avant tout des frères et sœurs. C’est main dans la main que nous pourrons  construire la cité de Bafoudji.

B24 : Qui sont vos partenaires au développement ?

S.Y : Nous avons les services déconcentrés de l’État, la tutelle technique, et les ONG et projets. Sur ce dernier point,  nous avons  entre autres, le FICOD, le Fonds Permanent de Développement des Collectivités Territoriales, GIZ avec son Projet Eau et Assainissement, et Plan Burkina.

Interview réalisée par Michel KONKOBO

Pour Burkina 24

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