Revenus miniers: une coalition d’OSC demande 1% pour les communautés

publicite

Des organisations de la société civile burkinabè ont lancé jeudi une campagne de plaidoyer pour demander « 1%  de  l’argent de l’or pour sortir les communautés de la pauvreté ». Un plaidoyer alors que l’État veut se doter d’un nouveau code minier. L’objectif de ces organisations, réunies au sein de la coalition Mine alerte publiez ce que vous payez – Burkina Faso, est de mettre les parlementaires burkinabè face à leur responsabilité, lorsqu’ils examineront le projet de nouveau Code minier.

La suite après cette publicité

Depuis 2010, le code minier adopté en 2003 est en relecture. Un projet de code minier adopté en conseil des ministres le 02 octobre 2013 avait été soumis à l’Assemblée nationale pour examen et adoption, mais a été retiré entre temps. Si cette relecture est souhaitée par les compagnies minières pour des aspects de fiscalités, la détermination du pourcentage de revenus que les sociétés minières devraient consacrer à la réalisation de projets socioéconomiques pour les populations est l’une des pierres d’achoppement dans le processus d’adoption du nouveau code minier. Alors que le gouvernement, et la société civile avec lui désormais, veut 1%, les sociétés minières, elles, proposent seulement 0,5%. Une proposition jugée insuffisante par le président de la coalition, Jonas Hien, qui qualifie la proposition « d’injustice flagrante ».

Les élus nationaux qui pourraient avoir à examiner le projet de nouveau code au cours de cette dernières session parlementaire, devraient jouer un rôle important d’arbitre. D’où la mobilisation de la société civile qui veut les appeler à jouer leur rôle de représentants du peuple.

La Coalition qui a lancé cette campagne est composée d’ organisations de la société civile du secteur minier, en l’occurrence ORCADE (Organisation pour le renforcement des capacités de développement), REN-LAC (Réseau de lutte anti – corruption), RAJIT (Réseau de journalistes pour l’intégrité et  la transparence), CGD (Centre pour la gouvernance démocratique), Conseil national des organisations de la société civile du Burkina Faso, LCB (Ligue des consommateurs du Burkina), CAO (Centre Afrika Obota), GERDDES/Burkina Faso (Groupe d’étude et de recherche pour la démocratie et le développement du Burkina Faso), CIFOEB (Centre d’information, de formation et d’étude sur le Budget), RECIF / ONG (Réseau de communication et d’information des femmes dans les ONG), GRAF (Groupe de Recherche et d’action sur le foncier), ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières pour l’aide aux citoyens).

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×