Burkina : Les syndicats appellent à une grève le 29 octobre et le 11 novembre

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Les syndicats burkinabè vont en grève le 29 octobre et le 11 novembre prochains. Ils réclament une amélioration du système éducatif et la satisfaction de certaines revendications sociales. 

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L’Union d’action syndicale (UAS, qui regroupe une trentaine de syndicats et de centrales syndicales, appelle les travailleurs du secteur public et du secteur privé à une grève de 24 heures, le 29 octobre 2014 sur toute l’étendue du territoire nationale. Cet appel vient en soutien à la Coalition contre la vie chère qui réclame de meilleures conditions de travail pour les acteurs du secteur de l’éducation et  proteste contre la « situation désastreuse du système éducatif« .

Ils revendiquent :

  • l’effectivité de l’école gratuite et obligatoire pour tous jusqu’à l’âge de 16 ans pour les enfants des deux sexes ;
  • la construction et l’équipement d’infrastructures en quantité et qualité pour tous les ordres d’enseignement (préscolaire, primaire, post primaire, secondaire et supérieur) ;
  •   l’amélioration des conditions de vie et d’études des élèves et étudiants par la mise en place d’œuvres sociales efficaces (allocation de bourses, cités et restaurants universitaires adéquats, santé etc.) ;
  • l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, encadreurs pédagogiques et personnel de l’éducation ;
  • le respect des droits et libertés au niveau du système éducatif (liberté d’association, d’expression, franchises universitaires et scolaires etc.)

Une autre grève le 11 novembre

Les syndicats appellent à observer un autre arrêt de travail le 11 novembre prochain pour protester, cette fois, contre le non aboutissement des négociations gouvernements/syndicats sur la plateforme revendicative de 2013.

Les « partenaires sociaux » du gouvernement réclament notamment de sa part,  d’abord, « un examen sérieux du cahier de doléances 2013 ».

Ils revendiquent ensuite la satisfaction totale de leurs revendications, notamment la révision de la loi 013, de la grille salariale et du Code du travail selon une échéance et un calendrier précis, la mise en œuvre des engagements pris par le gouvernement relatifs d’une part au check off et son élargissement au privé et au parapublic,  d’autre part aux élections professionnelles et le respect de la liberté syndicale notamment la levée de la note signée du secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances et interdisant toute activité syndicale au sein du Ministère.

Des préavis de ces grèves ont été notifiées au Chef de l’Etat burkinabè depuis le 9 octobre 2014.

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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21 commentaires

  1. Nos braves enseignants, il faut souvent trouver des voies et moyens pour participer ? la prise de d?cision pour le bien ?tre de nos enfants. Cela vaut mieux que d?marrer l'ann?e avec des gr?ves et cultiver la paresse ? nos enfants que nous consid?rons comme les futures de demain. Souvent il vaut mieux pr?venir que gu?rir. Si vous refuser de recruter on peut comprendre que c'est pour faciliter l'encadrement en ?vitant des affectifs pl?thoriques. Mais si vous m?me vous vendez les places et ? la fin vous revendiquez de meilleurs conditions de travail pour ne pas encadrer les enfants, je pense que tout un chacun a une part de responsabilit?. On vous comprends mais ?vitons de vouloir le beurre et l'argent du beurre.

  2. MEME EN COTE D’IVOIRE,LIBERIA,LA GEURRE COMENCE TOUJOUR COM SA PARTOU,SONJER AU VIELLE PERSONNE QUI NE POURA PA LA SUPORTER

  3. Il faut un plan de d?veloppement qui inclue la jeunesse, sinon elle s’activera a autre chose des la premiere occasion. Dieu sauve le Burkina

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