Elections : 7,5 milliards de FCFA pour la mise à jour du fichier électoral
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a rencontré les différents acteurs de la société civile et des partis politiques, ce vendredi 30 janvier 2015 à Ouagadougou. L’objet de la rencontre a porté essentiellement sur la mise en œuvre du processus électoral devant mettre fin à la transition au Burkina.
C’est la toute première rencontre à l’attention de ses partenaires, acteurs intéressés et impliqués dans le processus électoral que la CENI vient d’organiser en ce début d’année 2015.
Le Conseil des ministres a récemment décidé que les élections présidentielles et législatives seront couplées et se tiendront le 11 octobre 2015 et quant aux élections municipales, elles auront lieu le 31 janvier 2016.
La CENI, en tant qu’institution chargée d’organiser lesdites élections, a rencontré ce vendredi 30 janvier, les acteurs de la société civile et les représentants de partis politiques pour expliquer la démarche à entreprendre et recueillir en retour des suggestions et propositions utiles à l’amélioration du processus électoral.
D’abord, il s’est agi, pour le président de la CENI, Barthélémy Kéré, de se pencher sur la première activité importante qui consiste à un 2e tour d’enrôlement biométrique pour la mise à jour du fichier électoral.
« L’opération de cet enrôlement biométrique est prévue du 03 mars au 18 mai 2015 sur toute l’étendue du territoire national selon un plan de déploiement en six zones », a-t-il annoncé.
Aux dires de M. Kéré, 2.500 opérateurs de Kits encadrés par 200 superviseurs et assistés d’aides opérateurs séjourneront pendant 6 jours consécutifs dans les principales zones.
Ensuite, il a informé les participants à la rencontre que les « militants siégeant dans les démembrements de la CENI ne pourront plus faire acte de candidature aux prochaines élections présidentielles, législatives et municipales ».
Et qu’il est souhaitable que des dispositions soient prises pour remplacer les candidats potentiels aux différents scrutins.
Outre, les commissaires de la CENI feront une supervision dès la semaine prochaine pour vérifier la composition des démembrements et les conformer aux règles en vigueur.
L’enrôlement biométrique, quant à cette opération, selon le président de la CENI, devrait coûter 7 milliards 580 millions FCFA et environ 3 milliards FCFA pour la prise en charge notamment des opérateurs de kits.
Me Kéré est enfin revenu sur les deux conditions nécessaires qui permettent de prendre part à ces scrutins : détenir une carte d’électeur et être inscrit sur la liste électorale du scrutin concerné.
Interpellé sur le nombre de Burkinabè à enrôler, il a précisé qu’un électeur doit être âgé d’au moins 18 ans et que le nombre actuel de Burkinabè en âge de voter est d’environ 8 millions 400 mille personnes.
D’autres préoccupations ont porté sur la possible prolongation de la période de transition qui doit prendre fin le 17 novembre (NDLR : Date butoir de la transition).
Selon le président de la CENI, en cas de second tour ou de contestation de résultats, c’est le Conseil Constitutionnel qui tranchera comme indiqué dans la Charte de transition.
Noufou KINDO
Burkina24
Photo Une : Me Kéré dans un site d’enrôlement biométrique, le 27 juin 2014 à Ouagadougou/Copyright Burkina24
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