Affaire OBOUF : Doute sur les dates de péremption du produit Jumbo

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Des membres du comité syndical CGT-B de la Société industrielle burkinabè d’épices et d’aliments (SIBEA), assurant autrefois la production et la commercialisation de Jumbo, étaient face aux Hommes de médias, ce lundi 16 mars 2015 à Ouagadougou. « Doutant fort » que les dates de péremption du produit ne soient falsifiées comme celles des canettes par le distributeur actuel OBOUF, ils réclament la suspension de la commercialisation de Jumbo via le groupe dont le procès prévu le 17 mars a été reporté au 24 mars 2015 dans l’affaire des canettes périmées.

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« Quelqu’un qui a volé 25 francs peut voler 100 francs »

C’est en ces termes que Badouin Koudougou, le chargé à l’information au sein du comité syndical CGT-B/SIBEA résume l’affaire du groupe OBOUF, notamment importateur de boissons à canettes et du produit Jumbo.

« Nous avons vu à la télévision quand ils ont présenté les canettes périmées importées, nous avons vu les images de Jumbo, produit également importé et un appareil appelé une dateuse. Et si nous avons nos produits dans les magasins d’OBOUF, qu’est-ce qui prouve qu’ils n’ont pas suivi le même processus de falsification ? », se demande-t-il.

Jugeant que ces genres d’appareils sont utilisés dans des usines et non dans des magasins, lui et ses camarades disent « douter fort que ces dates de péremption ne soient falsifiées comme celles des canettes ».

Selon l’adjoint au secrétaire chargé à l’organisation, Jean Paul Ouédraogo, « des femmes ont même témoigné qu’elles ne sentent plus le goût du Jumbo comme avant. Il suffisait d’une seule main pour écraser le Jumbo, mais maintenant il faut le piler pour pouvoir l’utiliser. Même pour le déballer, il faut l’avoir approché au feu avant ».

Suspendre la vente de Jumbo par OBOUF et restituer la licence à la SIBEA…

DSC01175A écouter le secrétaire chargé à l’organisation, Rasmané Ouédraogo, depuis 30 ans jusqu’en 2011, la SIBEA produisait du cube alimentaire Jumbo à Kossodo au Burkina et les revendait souvent même en Côte d’Ivoire, au Mali et au Niger.

Dans leur déclaration liminaire, les syndicalistes ont cité trois principales raisons qui les poussent à demander la suppression pure et simple de la commercialisation de Jumbo par le groupe OBOUF.

Le non patriotisme du groupe en acceptant de prendre la distribution du produit, connaissant bien les problèmes de la SIBEA avec l’entreprise mère la PASA, la non garantie de la qualité du Jumbo actuel et la profanation du produit par le « détenteur illégal de la marque Jumbo » qu’est OBOUF.

Les travailleurs demandent donc aux autorités de la transition de restituer la licence de production et de distribution à la SIBEA afin que les 500 travailleurs et contractuels reprennent leur emploi perdu il y a quatre ans. Ils ont annoncé par ailleurs avoir déjà perdu près de 50% de part de marché au profit des autres marques concurrentes.

Noufou KINDO

Burkina24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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5 commentaires

  1. Jeunepremier Jeunepremier Felicitation mon koro..Laurent,viens voir la nouvelle citation du boss »celui qui a vol? 25 peut voler 100francs!!mdrrrr

  2. Jeunepremier Jeunepremier Felicitation mon koro..Laurent,viens voir la nouvelle citation du boss »celui qui a vol? 25 peut voler 100francs!!mdrrrr

  3. Tous les produits alimentaires commercialises par le groupe OBOUF doivent etres retirer du marche Burkinabe.Ca servira de lecon a d’autres commercants vereux,cupides et stupides.

  4. Je ne pense pas que l’on peut encore compter sur cette transition pour r?soudre quoi que se soit, car en pareil situation, on n’a pas b?sion de les interpeller

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