Plainte contre François Compaoré et Blaise Compaoré : « Poursuites légales », selon Me Sankara

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Le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), en collaboration avec le Syndicat national des avocats (SYNAF), a initié des procédures judiciaires contre certaines personnalités de l’ancien régime de Blaise Compaoré, dont l’intéressé lui-même.  Me Bénéwendé Sankara, avocat et président de l’UNIR/PS, contacté par Burkina24, donne plus de détails.

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Me Bénéwendé Sankara indique que cette procédure est la bienvenue et s’explique par le fait de l’inertie des autorités judiciaires.

«Ces poursuites sont légales, indiquet-il. Le code pénal donne la possibilité aux parties civiles de mettre en mouvement l’action publique dans le cadre  d’une inertie des autorités juridictionnelles. Il faut reconnaitre aujourd’hui que depuis octobre une information judiciaire aurait dû s’ouvrir ».

L’avocat a aussi indiqué que cette requête s’appuie sur de nouveaux éléments découverts par le MBDHP.

Des chèques chez François Compaoré.  « Par exemple, explique-t-il,  nous avons trouvé des chèques qui ont été émis par François Compaoré en règlement d’honoraires d’avocat dans l’affaire de Marcel Kafando. Il disait dans sa déposition qu’il n’a rien à voir. Ceci est un élément  qui prouve que François Compaoré a quelque chose à y voir. Sinon pourquoi il prend des avocats, pourquoi payer des honoraires ? ».

A noter que depuis le 2 avril 2015, une équipe de la gendarmerie  nationale a, aux fins d’enquête,  investi le domicile de François Compaoré, saccagé lors de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014.

En plus de ces éléments, Me Bénéwendé Sankara a ajouté avoir un appui judiciaire dans leur démarche.

« Nous avons obtenu  une décision de la Cour africaine des droits de l’homme dans l’affaire Norbert Zongo, rappelle-t-il en effet.  Et cette décision dit qu’il n’y a pas de prescription. C’est un autre élément qui vient soutenir et étayer notre demande de réouverture du dossier.  Les autorités ont affirmé que c’est chose faite. Nous attendons que les juges nous convoquent ». 

Plaintes. En rappel le MBDHP, au cours d’une conférence de presse le 31 mars 2015, dit avoir initié une plainte  contre François Compaoré, frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré, contre  Assimi Kouanda, secrétaire exécutif de l’ancien parti au pouvoir et contre X pour assassinats, tentatives d’assassinats complicité d’assassinats et tentatives d’assassinats dans l’affaire des blessés lors de l’insurrection populaire.

Une requête aux fins de demande de donner ordre de poursuite contre le général Gilbert Diendéré, le Général  Honoré Nabéré Traoré et contre X  a également été formulée toujours dans le cadre des victimes de l’insurrection.

Enfin, une lettre de mise en accusation de Blaise Compaoré, l’ancien Premier ministre Beyon Luc Adolphe Tiao, et l’ancien ministre de la sécurité Jérome Bougouma a été introduite devant la Haute cour de justice pour faits d’assassinats et tentatives d’assassinats.

Oui Koueta (stagiaire)

Burkina24

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8 commentaires

  1. Poursuite par ci poursuite par l?.jugez les et qu on en finisse. Et surtout qu on oublie pas ceux qui ont pill? et faire tuer les enfants des pauvres le 30 oct pour aggraver le sort du pr?sident Blaise Compaore.

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