Dandjinou sur la situation à Fada : « On va sortir de la crise »

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La parution du décret de nomination du général de division, l’arrivée en territoire burkinabè de gendarmes français et la question des comités d’auto-défense ont été abordés ce jeudi 17 mars 2016 au deuxième point de presse du gouvernement Thiéba. Remis Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement, a répondu et donner quelques éléments de compréhension.

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De la publication d’un décret de décembre 2015 en mars 2016

Pris en décembre 2015, c’est finalement ce 16 mars 2016 que le décret de nomination du général de division et ancien Premier ministre du Burkina Isaac Zida est apparu dans le journal officiel. S’agit-il d’un vice de procédure, d’une erreur humaine ou d’une défaillance organisationnelle ?

Le porte-parole du gouvernement répond : «  En ce qui concerne le décret de nomination, il a été pris en décembre et il est apparu dans le journal officiel, il y a quelques jours de cela. Il est donc nécessaire qu’au niveau du secrétariat général du gouvernement, on trouve ce qui a pu se passer pour qu’on puisse faire ressortir ce décret qui a été pris il y a quelques mois de cela ».

A la suite de cette publication, le directeur du département du journal officiel (DJOP) et celui du département règlementation ont été limogés de leur poste. Selon Remis Dandjinou, pour mieux appréhender la question, il est « normal », qu’un certain nombre de mesures administratives  soient prises afin de définir les responsabilités et de voir est-ce qu’il s’agit d’un acte « délibéré » ou il s’agit d’une erreur de fonctionnement.

Abrogation. Toujours selon le ministre de la communication, il y a lieu de réparer pour que cela ne se reproduise pas. S’agissant du décret qui abroge le décret de nomination, il apparaît « normal » selon lui que dans une telle situation, à partir du moment où ce décret n’avait pas été publié,  « nous prenions au niveau du gouvernement des dispositions pour l’annuler« . Et c’est « ce qui a été fait en conseil des ministres dernier », dit-il.

Arrivée de gendarmes français au Burkina

En ce moment où les questions se multiplient sur la présence militaire française dans la sous-région, le Burkina accueille des membres de la GIGN, unité d’élite de la gendarmerie. Cette arrivée s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire et de la lutte contre le terrorisme entre le « Pays des Hommes intègres » et l’ancienne puissance coloniale.

Des explications du ministre de la communication, il ressort qu’ « il ne s’agit pas d’une troupe majeure. Il s’agit de gendarmes spécialisés dans les enquêtes, les renseignements qui auront comme base Ouagadougou ».

Selon Remis Fulgence Dandjinou, il ne faut pas s’attendre à voir débarquer tout une unité. « C’est un nombre vraiment très réduit. Il ne s’agit pas d’une unité », déclare-t-il.

L’éternelle question « Koglwéogo »

Interrogé sur la présence des Koglwéogo dans la ville de Fada N’gourma à l’Est du Burkina, le porte-parole du gouvernement a une fois de plus rappelé que « force doit rester à la loi » et surtout qu’ « autant que ces initiatives sont nécessaires », elles doivent se faire dans le cadre de la loi.

Le ministre Dandjinou a indiqué que prélever des amendes, appréhender des personnes relève du ressort « exclusif » de l’autorité judiciaire.  Soulignant que les Burkinabè ont un pays à reconstruire. Il demande pour la cela la contribution de tous pour y parvenir.

« On va sortir de la crise, la sortie de crise est en vue. Ce n’est pas simplement une question de relation de force, c’est une question de compréhension, d’un état d’esprit, c’est une question de construction d’un pays à faire ensemble », a-t-il conclu.

A noter que, selon la RTB Télé, que les Koglweogo et le présumé voleur de bétail incarcérés dans cette affaire ont été transférés à Ouagadougou, de même que les meneurs de la manifestation du 16 mars 2016.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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