Région du Centre : «S’il pleut jusqu’au bout, les récoltes seront très bonnes »

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La deuxième étape du suivi de la campagne agricole a amené le ministre de l’agriculture, Jacob Ouédraogo dans la région du Centre ce jeudi 11 août 2016. L’idée est d’échanger avec les producteurs, qui ont des préoccupations afin de préparer la riposte en cas de caprices de la part de la pluie.

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Le constat du ministre de l’agriculture à la fin de la journée, « c’est que la campagne est très bien installée ». Le premier site visité est la ferme de Me Antoinette Ouédraogo à Bassemyam située à 7 km de la capitale.

Là, l’avocat consacre ses temps perdus à l’agricultrice et à l’élevage de poules pondeuses. La fermière confie avoir des personnes « nécessiteuses » du côté de sa mère qui savent travailler la terre. Conjuguant ses efforts avec les leurs, elle s’arrange pour que « chacun puisse avoir de quoi évoluer ».

Son autre acquis, juge Antoinette Ouédraogo, c’est sa volonté. « Je suis avocate certes, mais j’ai des temps perdus et ces temps-là, je les consacre à la ferme », a-t-elle ajouté.

Dans la ferme agricole de Me Ouédraogo, « uniquement les femmes » y travaillent. Au nombre de 30 ou 40 par jour, elles viennent de Ouagadougou pour l’aider à désherber son champ. Et la productrice de dire que « ce ne sont pas  tous ceux qui sont à Ouagadougou, qui ne savent pas cultiver. Il y a bien des gens qui sont à Ouagadougou, qui sont nés dans des familles de cultivateurs, qui savent cultiver, qui cultivent et qui arrivent à tirer quelque chose de leur travail ».

Joachim Somda, gouverneur de la région du Centre, en a profité pour rebondir. « Elle a fait démentir les mauvaises langues qui disent que  la région du Centre n’est que consommatrice. Ce n’est pas  le cas», dit-il.

La ferme fonctionne sur le modèle de « circuit fermé ». Elle produit du maïs, prélève ses semences, utilise le reste pour nourrir ses poules. Les fanes de maïs servent de nourriture aux bœufs. La fumure organique et la fiente (produite par les poules) servent d’engrais.

« C’est comme ça que je boucle ma boucle », résume-t-elle. Compte tenu du fait qu’elle n’est pas « spécialiste », elle confie se faire aider par son grand-frère (agriculteur). « Là où j’ai des insuffisances, c’est lui qui pallie », dit-elle.

Le ministre dans un champ de riz pluvial à Zambanéga dans la commune rurale de Tanghin Dassouri. © Burkina24
Le ministre dans un champ de riz pluvial à Zambanéga dans la commune rurale de Tanghin Dassouri. © Burkina24

Après la ferme de Me Antoinette, Jacob Ouédraogo a mis le cap sur Sogué pour visiter un champ d’arachide en expérimentation avant de continuer sur Zambanéga où un bas-fond rizicole d’une superficie aménagée de 100 ha a servi de lieu de lancement des aménagements hydro-agricoles par le Premier ministre le 24 mars 2016. Là, 199 femmes et 116 hommes  exploitent chacun 500 m2. Il est attendu un rendement de 4,5 tonnes par hectare.

Les préoccupations soulevées par les exploitantes et exploitants sur ce nouveau site, résume le chef du département, sont un paquet qui fait partie de l’aménagement du bas-fond. Et « c’est des préoccupations qui ont des solutions toutes faites », rassure le ministre.

Les gens ont posé le problème du comportement du bas-fond à partir des grandes pluies qui sont tombées. Pour le reste, espère Jacob Ouédraogo, « si la pluie se poursuit jusqu’au bout, les récoltes seront très bonnes ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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